camael • arcangeli non sono tutti di onore. uc.

Guantieri; Camael

« hello, good morning. how ya been ? yesterday left my head kicked in. »

I. Vivre à en crever.

Date et Lieu de Naissance ▬ né au Nouveau-Mexique, USA, le 25 mai 1983.
Statut Marital ▬ célibataire.
Occupation ▬ mécanicien le jour, vengeur la nuit.


l'enfance, pas croyable comme c'était beau.

Albuquerque, Nouveau Mexique - 1990


« Cam, fuera de aquí ! »
Mon frère Ben, bientôt treize ans, alors que je n’en ai que sept au compteur ; tient à sa chambre comme à la prunelle de ses yeux. Probablement le signe qu’il entre dans l’âge ingrat. Comme à mon habitude, j'essaie de me frayer un chemin jusqu’à son lit, histoire d’assouvir une curiosité qu’il considère comme étant mal placée ; son ton m’immobilise pourtant. J’ai compris le signal : quand Benjamin se met à parler espagnol, je suis foutu. La plupart du temps, nous nous entendons bien, et j’ai toujours su qu’il est dans mon devoir de respecter mon frère ainé. Pourtant, ce que nous préférons, c’est ce genre de jeu. A celui qui provoquera le premier le coup ! Je suis doué dans l’art de la provocation, et je le lui montre instantanément. Hésitant d’abord, je danse d’un pied à l’autre, tire sur mon tee-shirt et un sourire vient tordre mon visage d’enfant.

« No empiezes ... »
Je pousse un soupir, hausse les épaules, tandis qu’il saute de son lit afin de venir me claquer la porte au nez. Je fais mine de baisser les bras et, pourtant, profite de la proximité pour tester mes talents de petit acteur prodige.

« C’était mieux avant. Quand t’acceptais encore de jouer avec moi. C’est vrai, je m’ennuie. »
Je parle anglais, parce que je sais que si j’entre dans son jeu, alors il sera le vainqueur. D’ailleurs, ma tentative semble porter ses fruits. Il hésite, ouvre la bouche, la referme.

« Je ne prendrai pas d’place... »
Je colle un sourire de chérubin sur ma face.

« T’es vraiment un Guantieri, hein. »


Albuquerque, Nouveau Mexique - 1998


« J’ai pas envie de partir. »
Silence. Je jette un coup d’œil en biais, triture le couvre-lit verdâtre de mon frère ; Ben est occupé à remplir les derniers cartons. J’ai fini depuis un moment, pourtant je suis bien le seul que le déménagement n’enchante pas. Je retente.

« C’est comment l’Italie ? »
Haussement d’épaule. Je roule des yeux, me lève tout soudain.

« Pourquoi on ne reste pas ici, déjà ? »
Il a un sourire arrogant. Celui-là même qui me donne envie de le frapper au visage. Je me retiens pourtant, m’apercevant qu’il est sur le point de lâcher une information.

« Affaires de famille. »
Je fronce les sourcils. Je n’ai jamais compris ce que ce terme englobait.

« Soit. »
J’ai toutefois le sentiment que ces affaires sont louches. Il me semble que Benjamin comprend que j’en demande plus. Après tout, à quinze ans, ne suis-je pas en droit de réclamer ma part dans ces ‘affaires de famille’ ?

« Tu comprendras quand tu seras plus vieux. »
Je lâche un rire méprisant, douché.

« Allez, viens. Papa n’acceptera pas qu’on arrive en retard. »
Et il quitte la pièce.


et vient la mort. la belle, la noble mort.

Sycaruse, Sicile - 2006


« Eh bien, on s’en remet facilement ! »
Un verre de trop ; je tangue, m’adosse contre le mur, crache aux pieds de mon paternel qui lâche un soupir irrité. Soudain, du haut de mes vingt-quatre ans, j’ai l’impression de n’en avoir plus que huit.

« Tu l’as tué ! »
Benjamin. Mon ainé. Mon meilleur ami. Mort. L’alcool m’empêche de faire le lien entre tous ces mots, m’empêche d’avoir mal. M’anesthésie.

« Il a pris les mauvaises décisions, Camael... C’était un mauvais choix que de les trahir. Un très mauvais choix. »
Je sens la bille qui commence à monter, tandis que je le regarde, lui et son foutu air désolé. Ah, il est navré ?

« Quel choix ? »
Ma voix grimpe soudainement dans les aiguës, je me redresse brutalement, cherche à m’avancer vers lui, menaçant. Pourtant, je suis forcé de me laisser aller contre le mur. Mon monde tourne affreusement.

« On n’a pas eu le choix... On a dû te suivre, toi et tes putains d’affaires familiales ! »
Il fronce les sourcils. Je rêve ou il va me reprocher d’avoir juré ?

« On était bien là-bas... »
Ma voix n’est plus qu’un souffle. Pire qu’une femme enceinte, je suis victime de sautes d’humeur. Il s’approche, soulève un bras, hésite à le poser sur mon épaule, mais mon regard noir semble le détourner de ses nobles intentions.

« Rien ne t'empêche d'y retourner, fils. »
Je lâche un rire méprisant, hoche la tête.

« Je ne peux pas. Je dois le venger. »
Je me redresse, fais quelques pas en avant. Je l’entends prononcer mon prénom, un soupir désespéré.

« Screw you, or die. »
Lui parler italien lui donnerait trop d’importance.


la vengeance prend des airs de séduction.

Sycaruse, Sicile - 2010


« Camael ? Mio amore ? »
Le verre de whisky en main, je le soulève, observe le liquide ambré, prends le temps avant de poser mes yeux sur la jeune femme qui semblait s’adresser à moi. Certes, je la reconnais immédiatement, me souviens même de son prénom. Pourtant, je feins l’ignorance. C’est plus drôle ; elles redescendent de leur prétendu piédestal.

« Alissa... »
Elle croise les jambes, passe sa langue sur ses lèvres pleines. Je plisse les yeux, porte le verre à mes lèvres, et ma gorge se délecte du miel qui descend lentement.

« Je me souviens, oui. »
Elle sourit, visiblement flattée. Si mes souvenirs sont réellement bons, nous n’avons passés qu’une nuit ensemble mais, puisqu’elle semble m’avoir marquée, je décide de lui laisser une seconde chance.

« Que fais-tu, cette nuit ? »
Je ris, lui adresse une petite grimace navrée.

« J’attends une amie. »
D’ailleurs, si ma Lena arrivait dans la minute, j’aurais encore droit à quelques remarques cinglantes.

« Ah... »
La déception que je devine dans ce souffle me flatte à peine, mais les jambes interminables qu’elles ne cessent de mouvoir sous mon nez ont raison de moi.

« Demain soir ? »
J’acquiesce.

« Même endroit, même heure. »
Elle attrape sa tequila qui repose sur le bar et tourne les talons. Malheureusement pour moi, Lena croise mon regard, tandis qu’elle s’assied sur le tabouret où était installée la prétendue Alissa.

« Je ne te changerai pas. »
Je souris, hausse les épaules, attrape mon verre et lui adresse un clin d'oeil.

« Je ne te le demande pas. »

II. Ces petits trucs qui font que nous sommes ce que nous sommes.

▬ étant né au nouveau-mexique et ayant des origines italiennes, parle trois langues - italien, anglais et espagnol - et particulièrement bien.
▬ quelles que soient les occupations de la veille, ne commence jamais une nouvelle journée sans un café - noir, mais sucré. il est déconseillé de s'approcher de lui avant qu'il ait eu sa dose de caféine.
▬ une impressionnante collection de chemises squatte sa penderie. a pour habitude de ne jamais porter la même deux fois dans le même mois.
▬ une impressionnante collection de conquêtes squatte son lit. non pas qu'il compare ses chemises aux filles qu'il côtoie, mais a pour habitude de ne jamais coucher avec la même deux fois dans le même mois.
▬ exception faite pour sa meilleure amie, avec qui il entretient une relation des plus difficilement définissable depuis deux ou trois ans.
▬ la moindre de ses actions et la moindre de ses paroles - les plus infimes pensées - sont animées par l'esprit de vengeance. pure vengeance.
▬ abhorre tout ce qui se rapporte à l'abricot - texture et parfum y compris. pense d'ailleurs qu'il faudrait l'abolir de toute alimentation.
▬ son point le plus faible est la colère, la haine qui l'anime en permanence. un bon adversaire se doit de connaître cette particularité, afin de le troubler. en effet, il s'énerve pour un rien et c'est la seule chose qui peut le rendre vulnérable. l'une des seules choses.
▬ son frère était la personne qui comptait le plus dans sa vie. sa perte fut un évènement qu'il aurait préféré oublier. à défaut de pouvoir l'effacer de sa mémoire, a décidé de s'en servir à des fins des moins honorables.
▬ les filles, l'alcool, le soleil et le vocabulaire grossièrement coloré sont les éléments qui constituent des vacances de rêve selon ses critères.


Alcool ou Soft ? Alcool, sans la moindre hésitation.
Magazines ou Livres ? Livres.
Blondes ou Brunes ? Blondes, brunes, et rousses. Bières et filles, d'ailleurs.
Pizza ou Pâtes ? Pizza.

III. Être un libre-penseur.

Que pensez-vous de l'omerta ?

Une loi qui a tué mon frère. Une loi que je refuse. Je trahis, et je trahis bien. Parce que je n'ai pas choisi ce train de vie, et parce que je ne suis pas ici par plaisir. J'ai toutefois appris à m'en accomoder et, désormais, c'est la vengeance qui m'anime; il m'est intolérable d'oser imaginer une autre voie. Pourtant, je comprends ces pères de famille qui choisissent de se taire afin de protéger leurs enfants. Je comprends ces jeunes femmes apeurées. Le truc, c'est que j'ai jamais vraiment appris à fermer ma gueule, et maintenant que mon but est de m'attirer les foudres d'une certaine famille... C'est la fête à Sycaruse.


Que pensez-vous du pizzo ?

Protection ? Bullshit. Foutaises. Laissez-moi rire... Malédiction serait le mot approprié. La seule menace qui plâne sur Syracuse, et je l'ai apprs dès les premiers mois que j'ai passé dans cette ville, c'est précisément la mafia. Pauvres naïfs qui acceptent. Ne comprennent-ils pas qu'à long terme, c'est pour leur mort qu'ils signent ? En ce qui me concerne, je n'ai besoin de la protection de personne. La mienne exceptée, et je sais qu'elle devient efficace.

IV. Une personne peut en cacher une autre.

Pseudonyme/Prénom ; Chris.
Âge ; 21 ans.
Fille ou Garçon ; Garçon. Je ne ferai pas de remarque sur le sexe fort sur ce forum. (a)
Célébrité ; Ian Somerhalder.
Code du Règlement ; code ok
Comment avez-vous découvert le forum ? Margaux. Elle sait que Maëva ne peut vivre sans moi ..

Merci Maëva. <3
Non, ne supprime pas. Je ne risque pas de faire trop long. (: Je suis un peu rouillé, question présentation. Question RP aussi, d'ailleurs. (a)

Oui, mais tu sais bien que je suis incapable de garder de pareils secrets pour moi, voyons.

Ça va, vous n'avez pas trop l'impression de polluer ma présentation ? Pourquoi des tendances gays au juste ? Et pourquoi êtes-vous en train d'en parler entre vous ? C'est effrayant.

Et je suis très fan de mon fan-club (logique) ! (a) Ils sont sympas et l'un d'eux me fait des cookies.

Moi, gay ? Tout ça, c'est encore de la faute de mes mises en page en RP, je parie. --' La prochaine fois, je fais tout moche.

Alors là, je te crois sur parole. Les femmes, vous avez une fâcheuse tendance à nous perdre dans vos détours. Je connais bien. Je vis ce genre de pollution quotidiennement.

Des anges ? bullshit.
Vous êtes compliquées et, d'ailleurs, on a un mal fou à décrypter le mode d'emploi. Ceci dit, et je l'admets volontiers, on vous aime. Nous, les NON gays ! (aa)

MAEVA ? Je suis dans quel groupe ? Les verts, traditori. (: Je rajoute tout de suite. (a)

Merci Lee.

Sabrez le champagne; j'ai terminé les filles.