LENA; le problème qu'il y a avec ta vérité à la con, c'est qu'elle fait passer tout le reste pour un mensonge.

BALDOVINI; Maddalena
LENA; le problème qu'il y a avec ta vérité à la con, c'est qu'elle fait passer tout le reste pour un mensonge. 309ufzk

« Personne n'en veut de cette foutue vérité. Personne !
Même pas toi ! Surtout pas toi qui cache jusqu'à ton identité de peur que quelqu'un puisse te blesser avec la vérité.
Alors j'aimerais te dire la vérité, j'aimerais vraiment. Mais ça ne nous avancerait à rien.
De toute façon, on n'avance pas. On recule. On recule.
Et la vérité ici, est tellement superflue que je vais faire comme elle. M'envoler. »

I. Vivre à en crever.

Date et Lieu de Naissance ;

née à Venise, le 30 juin 1982.

Statut Marital ;

célibataire

Occupation ;

journaliste

A la recherche du temps perdu...

du côté de chez swann
A cloche pied, sur les mains, les bras dans le dos, les yeux bandés. Courir, marcher, ramper, sauter. La petite fille avait la tête qui tournait et un sourire jusqu'aux oreilles, devant la boutique de chaussures de son père, elle jouait au soleil. Ses frères, tous bien plus grands qu'elle, étaient à l'école et la laissait enfin tranquille. Entre ses aînés qui la surprotégeait, et ceux qui l'embêtait, la seule petite fille de la maison regrettait souvent de ne pas être un garçon.
- La mia piccola principessa, si tu étais un garçon, tu ne serais plus ma petite fille chérie.
Maddalena adorait entendre son père mélanger son italien natal et l'anglais de sa mère. Elle trouvait qu'il inventait une langue des plus mélodiques avec son petit accent qui sentait le soleil. Pourtant, elle détestait bien un mot. Italien ou Anglais.
- Je ne suis pas une Princesse, répondait elle en fronçant les sourcils.
- Quoi alors cara ?
- Un pirate.

à l'ombre des jeunes filles en fleurs
- Où étais tu passé Maddalena ? rugit son frère.
- J'ai dormi chez Silvio. Où est le problème ?
- Préviens quand tu découches !
- Luka, j'ai 24 ans. Tu veux peut être que je te demande la permission avant de l'embrasser aussi ?
- Rien à faire, t'es ma sœur.
- Et alors ?
- Alors rien. Tu préviens.
- Si j'avais une paire de couilles, et que je crachais par terre en sortant une blague de cul, tu changerais d'avis ?
- Non. Tu resterais plus petite que moi, et tu saurais toujours pas foutre un coup de poing correctement.
- Pas faute de m'être entraînée.
- Pas de ma faute si t'es une mauviette.
- T'es con, sourit elle en s'éloignant.
- En parlant de con, faut que je te parle de Silvio, continua-t-il en la suivant dans la cuisine.

le côté de Guermantes
Sur ses longues jambes élancées de jeune adolescente d'une quinzaine d'années, Lena parcourait la ville à vive allure sur son vélo. Il était déjà tard et il fallait qu'elle rentre avant que son père n'ait fermé sa boutique. Passant devant, elle fut étonnée de voir à travers la vitre, le magasin vide et pourtant encore ouvert. Surprise, elle descendit de son vélo, le laissant tomber contre le mur et poussa la porte. Rien n'était verrouillé, et personne ne vint à sa rencontre.
- Papà ?
Aucune réponse. Surprise, elle rangea les quelques boites de chaussures qui traînaient et se dirigea vers l'arrière boutique pour vérifier si son père y était. Personne. Revenant sur ses pas, et face au comptoir, elle le vit enfin. Allongé. A terre. Couvert d'une énorme tache de sang qui avait infiltré toute sa chemise. Elle ne bougea pas. D'un centimètre. Elle ne se précipita ni ne hurla. Calmement, seule sa respiration était saccadée, elle se dirigea vers le téléphone.
- J'ai besoin d'une ambulance.
Elle raccrocha.
- Viens à la boutique Tonio.
Son père était mort.
Elle raccrocha.

sodome et gomorrhe
De tous ses frères, Lena avait toujours été plus proche de Nicola. Le seul à ne pas jouer des mécaniques tout le temps et à la prendre pour une pauvre âme sans défense. Rêveur, il lui avait fait lire tous les livres qu'il connaissait et sans qu'il le sache, elle allait souvent fouiller ses affaires à la recherche de son cahier à poèmes. Il écrivait les plus belles choses du monde aux yeux de sa petite sœur. Malgré l'incompréhension qui régnait dans ses relations avec ses frères, il n'avait jamais été le paria. Et Maddalena attendait avec impatience qu'il fasse éclater son talent au grand jour parmi cette bande de machos rustres qu'elle adorait.
Avant qu'il ne quitte la maison, elle avait lu ses derniers poèmes. Elle était toujours étonnée que Nicola emploie le pronom il quand il parlait d'amour. Elle se disait qu'il prenait juste ses précautions, pour pouvoir clamer qu'il était à sa sœur si jamais l'un des frères tombait dessus. Ce n'est qu'à 20 ans, lors d'une soirée où elle n'était pas autorisée à aller, qu'elle comprit. Elle ne fut ni choqué ni dégoûtée par sa bouche collée à celle d'un autre garçon. Elle fut bien plus surprise par sa réaction violente, lui d'ordinaire si calme.
- TU LA FERMES ! TU M'ENTENDS ? Ne le dis à personne !
- Mais Nicola...
- Jamais ! Jamais, ou je dis à tout le monde pour.. ou tu... JAMAIS C'EST CLAIR ?

la prisonnière
- Vous ne voulez toujours pas aborder le sujet ?
- Non.
- Vous savez, la thérapie est là pour cela. Pour vous aider.
- J'ai dit non.
- Alors je vais parler un peu. Depuis que votre mère a insisté pour que vous entriez dans ce centre à cause de vos problèmes de poids depuis la mort de votre père, nous n'avons pu faire aucun progrès. Si cela continue comme ça, les infirmières vont vous interdire toute distraction jusqu'à ce que vous coopériez.
- J'ai dit non, grinça-t-elle.
- Même les livres qu'apporte votre frère vous seront retirés.
- ...
- C'était un accident, ce n'était pas votre faute...
- Ce n'était pas un accident.
- Pardon ?
- Ce n'était pas un accident.
- Votre père est tombé et s'est fracturé le crâne.
- Mon père n'est pas tombé.
- Comment le savez vous ?
- Il a été tué pour n'avoir pas accepté le pizzo.
- Le quoi ?
- Ne faites pas semblant.
- Je pense que vous avez besoin de nouveaux médicaments. Vous divaguez jeune fille.

la fugitive
- Bonjour mademoiselle. Comment allez vous aujourd'hui ?
- Bien merci.
- Peut on parler encore de votre père ?
- ... Oui.
- Allez y.
- Je suis rentrée à vélo, il faisait nuit et froid. Je l'ai trouvé gisant au sol. Il ... a du probablement tombé. J'avais trop mal, je ne pouvais le croire. Mon père était si fort...
- C'est tout à fait normal. Le déni. C'est une étape. Vous avez repris du poids d'après vos infirmières.
- Oui. Je m'alimente.
- C'est bien. Votre famille va passer vous chercher quand ?
- Dans une semaine.
- Vous êtes heureuse de rentrer ?
- Très.
- Bien. C'est très bien. Allez vous reposer pour l'instant. On se verra une dernière fois avant votre sortie.
Lena se leva, serra la main du médecin et ferma la porte. A peine 16 printemps et le mensonge elle connaissait. Maintenant, il était temps pour la vérité. En attendant, elle garderait sa théorie pour elle. Sa parole n'était pas suffisante. Elle allait chercher les preuves. Et elle les trouverait.

le temps retrouvé
Dans ses bras, elle avait toujours l'impression d'être cette jeune journaliste intrépide, insouciante, qui n'avait pas froid aux yeux et quelque peu douée pour l'amour. Elle était le personnage qu'elle avait toujours voulu devenir. Pas de vengeance, pas de secrets. Lena était Lena. Ou Lena était sa Lena. Jusque là, des garçons, elle n'en avait pas aimé beaucoup. Peut être parce que ses frères en avaient effrayé plus d'un, et peut être parce qu'elle n'avait pas eu envie de se laisser distraire de ses études, de son but. Pour lui, elle n'avait pas eu le choix.
- Pourrais tu me regarder moi à la place des fesses de la serveuse ?
- Tu es bête, souriait-il et elle oubliait.
C'était ainsi souvent, elle oubliait. Elle laissait ses inquiétudes et sa jalousie dans un coin de sa tête. Tout le reste à plus tard, pour l'instant elle dégustait le temps de l'insouciance passé avec lui. Mes problèmes viendraient bien assez tôt.

« - Et comment souhaiteriez vous mourir ?
- J'aimerais mieux pas. »

II. Ces petits trucs qui font que nous sommes ce que nous sommes.

Alcool ou Soft ?

alcool.

Magazines ou Livres ?

livres.

Blond(e)s ou Brun(e)s ?

bruns.

Pizza ou Pâtes ?

pâtes.

_ lena a hérité de sa famille plusieurs choses. tout d'abord, la passion des jolies chaussures de son père. si elle ne s'intéresse pas vraiment à la mode, les chaussures sont son point faible. dans son armoire, elle doit avoir une centaine de paires.
_ à force d'être entourée de frères, la jeune femme est bien plus à l'aise avec la compagnie masculine. elle n'a pas de meilleure amie, juste un meilleur ami.
_ un meilleur ami qu'elle connait depuis une dizaine d'année et avec lequel elle couche à l'occasion.
_ sachant que l'occasion se présente assez régulièrement. pas de sa faute si ça l'amuse.
_ de tous les articles qu'elle a écrit contre les Cipriani, le seul qui a vraiment failli lui porter préjudice a été publié il y a quelques mois. depuis, elle n'a reçu que des lettres de menace qu'elle affiche fièrement dans son bureau.
_ a eu une seule relation longue, avec Silvio pendant 3 ans. a pour habitude d'enchaîner les conquête au grand désespoir de ses frères.
_ use très souvent de son sourire ou de ses grands yeux pour soutirer une information. étrangement, cela marche également avec la gente féminine.
_ a une très grande résistance à l'alcool malgré son corps frêle. a déjà battu son frère à un concours de vodka.
_ n'a jamais parlé de son père à qui que ce soit. quand on lui demande elle répond simplement : mort.
_ n'évoque pas non plus son passage à l'hôpital, et a forcé toute sa famille à se taire. c'est donnant/donnant puisqu'elle ne révèle pas les secrets de famille. les seuls qu'elle garde pour elle.

III. Être un libre-penseur.

Que pensez-vous de l'omerta (= c'est la loi du silence imposée par la mafia. Les non mafieux ont peur des représailles qui attendent celui qui parlerait. Cette loi implique que la personne trahie doit tuer le coupable. ) ?

si cette loi s'applique un jour à moi, je subirais surement une mort rapide et efficace. une vingtaine de coups dans le cœur, une dizaine de tirs par balle et un choc violent sur la tête auront raison de moi. trahir, je ne sais pas si je peux dire que j'ai trahi tant de personnes que ça, à vrai dire. disons juste que les gens sont naïf, ou moi douée en manipulation. sûrement les deux. les italiens ont la langue bien pendue, j'ai l'ouïe fine, c'est tout. me taire je ne sais plus le faire. dommage pour eux.

Que pensez-vous du pizzo (= les commerçants payent en échange de protection et autre services)?

tout le monde ne peut avoir le courage que je suis obligé de reconnaître à Silvio Gagliardi. il lui arrive d'en avoir pour de bonnes causes parfois. je ne blâme pas ceux qui cèdent à la peur. ils ont surement des femmes, des proches, des enfants à défendre. ils ont des choses à perdre. je n'ai rien à perdre, à part peut être la vie dans cette histoire. et encore. qu'il la prenne, ça ne fera pas taire le bruit. ça ne tuera pas les rumeurs. ça ne fera que gonfler leur culpabilité et leur honte.

IV. Une personne peut en cacher une autre.

Pseudonyme/Prénom ;

Margaux

Âge ;

18.

Fille ou Garçon ;

Fille

Célébrité ;

Keira Knightley

Code du Règlement ;

ok.

Comment avez-vous découvert le forum ?

Par Maëva & Nepy <3

T'adore. <3

Hiii, Lena I love you

J'ai fini ma fiche, je peux être validée ? (a)

Tu colletionnes les chaussures aussi ? XD
Je sens qu'on va bien se marrer.
Oh vi tu peux. <33333

Oui, toutes les chaussures (a)
<3

Elle voulait me copier. XD
Juste pour être dans mon lit. Rolling Eyes

Les vestes oui bien sur Smile

tu aurais pu m'aider ^^
Maddalena ou la fille qui va être dans les lits de tout le monde !

Chris aime se prendre des vestes en fait.
Bienvenue ( à titre subsidaire Razz

)

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