Della crudeltà e pietà
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 Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda]

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Silvio Gagliardi

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MessageSujet: Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda]   Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda] EmptyMar 16 Mar - 2:20

Les cernes s'étaient peu à peu creusées sous les yeux de Silvio. Les jours avaient passé depuis sa dernière rencontre avec Madda et depuis, il avait eu un peu de mal à trouver le sommeil. Il dormait, mais ses nuits étaient agitées et il se réveillait avec la désagréable impression de n'avoir fait qu'une sieste. Une fois, une seule, il avait cherché le réconfort dans d'autres bras et n'avait pas failli sa réputation. La demoiselle avait beau être repartie ravi, lui n'en avait été que plus énervé contre lui-même. S'il croyait que c'était comme ça qu'il allait résoudre ses problèmes, en jouant au volage, il se trompait et il le savait. La veille encore, il avait été taper à la porte d'Ottavio et avait aligné les shooters de vodka dans une sorte de concours grotesques avec son meilleur ami qui de toute façon, perdait à chaque fois. Une fois bien entamés, ils s'étaient mis à parler de leurs problèmes de coeurs respectifs, surtout Ottavio qui ne savait plus quoi faire pour attirer l'attention de Cierra. Silvio, lui, parlait peu de ce qui s'était passé ce matin-là mais avait tout de même tenu son meilleur ami au courant une fois l'événement produit. Ils avaient passé une soirée excellente, entre mecs en somme.

Ce matin donc, Silvio n'était pas vraiment très frais. Il songea à se faire porter pâle au magasin, mais il savait que rester à ruminer chez lui serait pire que tout. Il y alla donc et cela lui fit du bien. Les clients s'enchainèrent calmement et la pluie lui promit une fin d'après-midi tranquille, durant laquelle il bouquina, mais il avait l'esprit ailleurs. Il rentra sous un orage ahurissant, comme on en voyait rarement et qui refroidissait l'humeur des touristes. Trempé, l'âme un peu en peine, il trouva directement le chemin de sa douche qu'il laissa lui réchauffer la peau un bon quart d'heure, puis il sombra dans un sommeil réparateur, enfin. Lorsqu'il se réveilla, il était plus de vingt heures. Il se sentait un peu pitoyable, mais était enfin reposé et il avait un peu meilleur allure. Ses cernes semblaient s'être légèrement estompées.

Il alluma la télévision, mais rien ne le captiva outre mesure, et il préféra l'éteindre avant de passer une soirée à s'abrutir. L'envie de lire n'était pas là, et la seule solution qui s'imposait était de passer une nouvelle soirée chez son meilleur ami. Il s'habilla de son imperméable, bien que la pluie se soit un peu calmé, et emprunta l'ascenseur pour descendre les trois pauvres étages. Il y croisa un homme qui ne lui était pas inconnu, et qui monta au cinquième étage. L'étage de Maddalena. Intrigué, il le laissa sortir, puis le suivit discrètement alors qu'il allait sonner chez elle, effectivement. Il sentit une rage contenue en lui, et alla alors à la rencontre de l'individu avant qu'il n'ait le temps de se manifester chez Madda.

    « Excusez-moi. »

Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir lui dire, mais il refusait que ce type entre chez elle. Vu son air, il paraissait louche et devait sans nul doute avoir des idées en tête. Non, c'était hors de question. Il sentit la jalousie poindre en lui.

    « Quels que soient vos intentions, ma petite-amie et moi n'attendons que le livreur de pizzas pour passer une soirée confortable alors, si vous voulez bien m'excuser.»

Il passa devant lui, comme pour bien lui faire comprendre qu'il n'était pas désiré. Heureusement, le type n'était pas un molosse et il parut juste un peu décontenancé. Il marmonna quelque chose, du genre qu'il s'était trompé d'appartement, puis partit sans demander son reste. Alors, c'était si facile que ça d'évincer les prétendants maintenant? Ils étaient vraiment trop crédules. Lui-même n'aurait jamais laché aussi vite une simple conquête.

Il se retrouva donc face à la porte de Madda. Cela aurait été si simple de rebrousser chemin, et de filer chez Ottavio sans se poser de questions. Mais il sentait qu'il ne devait pas reculer. Il se placa hors de la vue du judas, ainsi elle ouvrirait en croyant qu'elle avait affaire à son jules, et sonna sans réfléchir. Il verrait sur le moment comment entrer en matière.

Madda ouvrit la porte, magnifique comme à son habitude. Un instant, Silvio en eut le souffle coupé. Qu'est-ce qu'il faisait là? Après son attitude de la dernière fois, il s'était promis de la laisser tranquille, et voilà qu'il revenait à la charge. Il était décidement bien obstiné ces derniers temps. Qu'est-ce qui lui prenait?

    « Salut. »


Vu son air courroucé, il placa son pied pour éviter qu'elle ne lui claque la porte au nez et enchaina rapidement sur une nouvelle phrase, vu qu'il estimait son temps imparti très court.

    « Madda, il faut qu'on parle. Ca peut pas s'arrêter comme ça. »

La dernière fois, il avait entrevu la partie fragile de cette femme qu'il croyait connaître. Elle disait n'être plus la même qu'avant, et il savait qu'elle se trompait. Il la percevait encore, sous l'écorce si rude qu'elle se créait. Il aurait voulu la faire rire, capturer son attention. Il savait comme faire, comment la mettre en colère mais si c'était la seule solution pour qu'elle commence la conversation, il était prêt à avouer ce qu'il venait de faire.

    « Et ne me dis pas que tu attends quelqu'un, il ne viendra pas. Je le sais, c'est moi qui l'ait viré de là. »

Il savait qu'elle allait lui hurler dessus, que ce n'était pas ses affaires, qu'il n'avait plus à se mêler de sa vie. Mais au moins, elle communiquerait avec lui. Il s'arrangerait ensuite pour adoucir les choses, du moins il l'espérait.
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Maddalena Baldovini
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MessageSujet: Re: Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda]   Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda] EmptyMar 16 Mar - 21:02

    Allongée dans son canapé, un livre en main, Maddalena s'accordait un moment de répit après cette journée chargée. Depuis qu'elle avait rendu son article au journal Américain, celui-ci c'était mis en tête de lui demander de plus en plus de lignes, trouvant surement ses prix largement abordables. Dans le même laps de temps, son journal la submergeait de boulot, espérant qu'ainsi, elle n'aurait pas le temps de produire quoi que ce soit pour un concurrent et qu'elle ne quitterait pas leurs murs. Au final, la jeune femme était juste épuisée. Elle avait prit le premier livre qui lui tombait sous la main, et fut heureuse de constater qu'il s'agissait de l'un de ses préférés. The Great Gatsby, Francis Scott Fitzgerald. A l'époque où toutes les petites filles voulaient être des chanteuses, Angelina Jolie ou ce genre de filles, Lena, elle, voulait être Zelda Sayre Fitzgerald. Cette magnifique femme, célébrité scandaleuse des années 20, aux paroles aussi affutées que ses traits et épouse du talentueux Francis Scott Fitzgerald. Depuis toujours, elle avait été passionnée par leur histoire, autant que par celles de héros de fiction tels Bonnie and Clyde. Jamais des couples de midinets dont la vie n'était que bonheur et légèreté.

    Passionnée par l'histoire de Gatsby, elle n'avait pas vu le temps passer. Elle n'avait pas envie de sortir ce soir, trop fatiguée pour supporter l'ambiance bruyante et enfumée d'un bar de Syracuse. Pourtant, elle ne voulait pas se retrouver seule. Depuis quelques jours, elle s'arrangeait pour qu'il y ait tous les soirs quelqu'un qui partage son lit, afin de ne pas avoir à penser à Silvio avant de dormir. Certains étaient plus doués que d'autres pour la distraire.

    Ce soir, Camael, son meilleur ami, n'était pas disponible, et ne voulant pas déranger une fois de plus l'un de ses frères, elle se contenta d'envoyer un texto à l'une de ses conquêtes avec laquelle elle passait la nuit à l'occasion. Elle avait dans son répertoire, deux ou trois hommes de ce genre, qu'elle était satisfaite d'utiliser quand bon lui semblait. Jamais aucun d'eux n'avaient osé prétendre que la réciproque était valable. Ils se pointaient quand elle l'exigeait, jamais l'inverse.

      De: Maddalena
      A : Numéro 1
      Ce soir ?


    Elle se décida ensuite à aller prendre un bain brûlant et se préparer, malgré le peu de séduction qu'il y avait entre elle et ces hommes, la jeune femme aimait être élégante. Elle s'endormit à moitié dans sa baignoire, bercée par les mots de Fitzgerald, et en sortit une demi heure plus tard, complétement détendue. Lena se dirigea vers son placard. Il y a cinq ans, quand elle avait quitté Silvio, elle s'était débarrassée de tous ses vêtements. A une ou deux exceptions près. Chacun d'entre eux lui rappelant un moment passé avec lui, Madda avait pris la décision radicale de s'en débarrasser. Depuis, elle avait moins de tenues dans son placard, mais toutes lui donnaient l'impression d'être une autre fille que celle qu'y avait été bernée dans le passé. Elle saisit une courte robe drapée et bleu nuit et l'enfila. Comme celle ci était un peu habillée pour l'occasion, elle enfila de simple chaussures plates et ne coiffa pas ses cheveux qui retombèrent tranquillement sur ses épaules. Le reflet que lui renvoyait le miroir lui convint et ce fut l'exact moment où la sonnerie de son appartement retentit. Elle alla ouvrir la porte et haussa les sourcils devant son invité surprise.

    « Salut. » « Salut. » Ce n'était pas une politesse de bien venue qu'elle lui renvoyait avec le même mot, mais un au revoir. Elle voulu fermer la porte, mais, prévoyant, il avait placé son pied pour ne pas qu'elle puisse la claquer. « Madda, il faut qu'on parle. Ca peut pas s'arrêter comme ça. » Elle soupira, exaspérée. Pour qui se prenait il encore ? Après cinq ans ? Étaient-ce ses hormones qui le démangeaient particulièrement ces derniers temps ? Ou ses remords ? « Ce soir j'ai.... »« Et ne me dis pas que tu attends quelqu'un, il ne viendra pas. Je le sais, c'est moi qui l'ait viré de là. »

    Brusquement, Maddalena ouvrit la porte d'un grand mouvement, préférant le voir entier pour hurler qu'à travers une porte à demi-fermée. « Non mais pour qui tu te prends Silvio ?! » cria-t-elle dans le hall de leur immeuble. Elle s'en fichait que ses voisins l'entendent. Avec tout le vacarme qu'ils avaient fait quand ils s'étaient séparés, le voisinage devait être habitué. Peut être suivaient ils même leur vie amoureuse comme un feuilleton du dimanche midi. Qu'importe, elle s'en fichait. « Occupe toi de gérer les filles qui font la queue à ta porte et ne viens pas jouer au videur devant la mienne ! On est plus ensemble et ce depuis un moment au cas où tu ais un brusque problème de mémoire ! »

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Silvio Gagliardi

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MessageSujet: Re: Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda]   Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda] EmptyMer 17 Mar - 1:29

C'était facile. Trop facile. Il savait exactement qu'elle allait s'emporter, parce qu'elle avait toujours été du genre impulsive. Si elle avait réfléchi, elle aurait compris que ça n'était rien d'autre qu'une manoeuvre pour lui faire ouvrir la porte. Ce qu'elle fit bien sûr, et Silvio se dégouta d'avoir à employer de tels moyens pour avoir une discussion avec elle. Pourtant, il fallait bien se rendre à l'évidence, c'était uniquement sa faute s'ils en étaient arrivés là. Il aurait pu continuer à faire comme si de rien n'était, lui parler de la pluie, du beau temps et de leurs vies respectives sans jamais à refaire un lien entre elles. Mais il avait voulu jouer au malin et il se retrouvait dans une impasse. Il n'avait pas le choix, la marche arrière n'était pas une option envisageable, il allait falloir briser le mur qui lui faisait face.

Elle laissa déverser sa colère contre lui, et il en profita pour remarquer combien elle s'était faite belle pour ce type qu'il avait envoyé paître. Une robe magnifique, qui laissait ses longues jambes à la vue. Mon dieu, qu'est-ce qui lui prenait d'agir ainsi, comme un idiot alors qu'il suffisait de la laisser tranquille et qu'elle refasse sa vie. Et pourtant, si sa vie consistait maintenant à voir défiler des abrutis dans son lit, il ne pensait pas que c'était la solution. Elle méritait mieux que ça. Elle méritait mieux que lui aussi d'ailleurs, mais ça, il n'avait pas le recul nécessaire pour vraiment le réaliser.

Elle mentionna une fois encore ses conquêtes, car il semblait bien que c'était là-dessus qu'elle faisait une fixation. Oh, il n'aurait pas pu nier qu'il était un casanova en herbe et que passer une nuit seul le rendait malade de solitude. Depuis son départ de chez son père, il avait comblé un manque affectif avec la chaleur du corps des femmes, sans se lasser. Puis il y avait eu Madda, et la rupture. Que faire alors? C'était ce qu'il avait envie de lui dire! Qu'est-ce qu'il aurait bien pu faire d'autre que de chercher du réconfort chez ces filles alors qu'il ne s'était jamais senti aussi seul de toute sa vie qu'une fois qu'elle était partie? Il était bien conscient que c'était une solution pitoyable, mais c'était bien la seule qu'il avait su trouver. La facilité, oui.

Quant à sa mémoire, elle n'avait aucun problème. Il était d'accord que c'était complètement ridicule de venir faire le videur, comme elle disait, mais il n'avait pas pu s'empêcher. Il était bien conscient que c'était terminé, mais ne voyait-elle pas qu'il ne pouvait plus laisser la situation s'éterniser comme ça? Son cerveau avait assimilé l'information, depuis longtemps d'ailleurs mais il ne pouvait pas s'y faire, comme si quelque chose bloquait. Et ce quelque chose, c'était ces sentiments profonds qui venaient lui arracher le coeur jusqu'à lui faire commettre n'importe quoi.

C'est ce qui passa à cet instant même, alors qu'elle se déchainait contre lui, une colère noire assombrissant légèrement ses prunelles déjà foncées. Un trop plein d'émotions s'accumula chez Silvio, qui perdit pied avec la réalité. Il ne pouvait pas, il ne pouvait plus et d'instinct, comme si une part animale prenait le dessus, il s'avança vers elle. Prit sa nuque entre ses mains et l'embrassa. C'était une pulsion, rien de plus, quelque chose d'incontrôlable et pourtant, qui trahissait fort bien ce qu'il avait en lui. L'instant ne dura pas, comme il s'en serait douté mais la sensation retrouvée de ses lèvres sur les siennes le reboosta, bien plus qu'un de ces fichus Red Bull dont on entendait parler partout. Moins de deux secondes plus tard, il recula, comme enfin conscient de son acte et réalisant qu'il venait peut-être bien de commettre LA bêtise qui briserait toute relation entre eux. Il recula même d'un pas, comme pour lui laisser le temps d'encaisser, peut-être avait-il peur d'ailleurs de recevoir une gifle bien méritée pourtant.

Il chercha à capturer son regard pour y lire quelque chose. Que devait-il faire maintenant? S'excuser pour avoir fait quelque chose qu'il ne regrettait en rien, et qu'il aurait même aimé réitérer le plus vite possible.

    « Je... Hum... »

Encore une fois, il cherchait ses mots et ne parvenait même pas à en trouver, ce qui n'était pourtant pas dans ses habitudes! Maddalena, la seule fille qui pouvait lui faire cet effet, et voilà qu'il gâchait tout.

    « J'aimerais pouvoir dire que je suis désolé, mais j'ai décidé de ne plus te mentir. Madda, tu... »

Il s'arrêta en plein milieu de phrase. Que pouvait-il bien ajouter à sa bêtise?
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Maddalena Baldovini
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MessageSujet: Re: Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda]   Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda] EmptyMer 17 Mar - 2:16

    S'énerver contre Silvio était devenu un jeu d'enfants depuis quelques années. C'était si facile de l'accabler de tous les maux, et Maddalena en abusait parfois. Elle l'accusait d'être le pire des Don Juan, alors qu'elle n'agissait pas mieux avec les hommes depuis lui. Elle refusait quelconque relation sérieuse, et fuyait les garçons biens du mieux qu'elle pouvait. Elle ne tolérait que ses frères et son meilleur ami comme rôles masculins récurrents dans sa vie. Les autres échouaient tous au casting. Elle en voulait à Silvio d'avoir voulu régir sa vie une fois de plus, mais elle ne pouvait pas tout à fait contredire le fait qu'il n'avait pas mal agis au fond. Lena savait parfaitement qu'il valait mieux qu'elle ne voit pas ces garçons, histoire de ne pas descendre elle même de plus en plus dans son estime à force de coucher avec n'importe qui.

    Elle l'affrontait du regard depuis à peine quelques secondes, lorsqu'il fit quelque chose qui la prit totalement au dépourvu. En deux enjambées, il l'avait rejoint, avait entouré sa nuque de sa main et avait collé sa bouche contre la sienne sans prévenir. Comme il y a quelques années, dont les souvenirs remontèrent brusquement de sa mémoire.

      Il était tard, Madda avait encore écrit une rubrique sans intérêt pour le journal, et elle n'avait qu'une envie, c'était de rentrer rapidement et de maudire son patron devant un Silvio amusé. En rentrant, elle était passé devant sa boutique, encore allumée, et la peur l'avait quelque peu étreinte. Que faisait il ici si tard ? Des flashs de son père allongé au sol dans sa boutique remontèrent et elle se précipita sur la porte. « Silvio ? Silvio ?! » hurla-t-elle dans le magasin. Il sortit de l'arrière boutique, paniqué par son ton et bien sur en un seul morceau. Sans prévenir, elle traversa les derniers mètres qui les séparaient, se jeta à son cou et l'embrassa passionnément sans prévenir. Elle ne parla pas plus lorsqu'elle le poussa dans l'arrière boutique en reculant avec lui, que son pied repoussa la porte pour la faire claquer, et qu'elle lui enleva sa chemise sans attention pour les boutons qu'elle arrachait. Il ne lui posa aucune question et répondit à tous ses baisers. Madda avait toujours aimé la passion, il était bien placé pour le savoir.


    Aujourd'hui, alors qu'il l'embrassait pour la première fois en cinq ans, elle ressentait cette même chose au creux de son ventre. Il recula. La regarda gêné, s'attendant à subir sa sentence dans les secondes qui suivaient. La jeune femme restait juste pétrifiée contre la porte de son appartement, muette. « Je... Hum... » Elle n'écoutait pas ce qu'il disait, concentrée sur son rythme cardiaque bien trop élevé. « J'aimerais pouvoir dire que je suis désolé, mais j'ai décidé de ne plus te mentir. Madda, tu... » En quelques secondes à peine, elle prit sa décision, sans crier gare, et peut être à la grande surprise de son ex petit ami.

    Ses mains à elle agrippèrent à son tour son cou alors qu'elle collait tout son corps contre lui. Elle le fit tourner sur lui même, pour qu'il entre dans l'appartement, et elle fit claquer la porte d'un coup de pied. Les voisins pourraient jaser.

    Le baiser dura plus que les deux secondes qu'ils avaient échangés auparavant et elle ne se posa même pas la question de réfléchir ou non à ce qu'elle était en train de faire à l'instant même. Elle le faisait, c'était tout. Il y a aurait bien un temps pour les remords ou regrets. Et ce n'était pas maintenant. Ses mains passèrent sous la chemise du jeune homme, comme elle le faisait toujours, des années auparavant. Tous les gestes qu'elle avait avec lui revenaient comme si elle ne les avait jamais oublié, comme si elle l'avait fait la veille. « Pas un mot. » lui intima-t-elle alors que les boutons sautaient les uns après les autres. Lorsque leurs deux épidermes entrèrent de nouveau en contact, elle se rendit compte que vraiment, rien n'avait changé depuis la dernière fois. A part elle.
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Silvio Gagliardi

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MessageSujet: Re: Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda]   Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda] EmptyMer 17 Mar - 3:12

Le temps de voir ce que donnerait la réaction de Madda, une foule de souvenirs se bouscula dans la mémoire de Silvio. Leur premier baiser, inattendu, où elle avait vaillamment pris les commandes alors qu'il ne s'attendait pas à ça, et qu'il espérait attendre comme un gentleman de la raccompagner chez elle pour se lancer. Leurs premières nuits ensemble, leurs disputes incessantes qui se terminaient toujours au lit, le goût de son rouge à lèvres auquel il s'était habitué. Sa réaction quand il lui soufflait quelque chose à l'oreille et qu'elle frissonnait tout en essayant de rester insensible. Les années étaient peut-être passées douloureusement, mais sa mémoire n'avait jamais failli à ce niveau-là. Des amantes, il en avait connu un paquet et pourtant, jamais il n'avait retrouvé cette sensation délicieuse. L'amour sans nul doute ajoutait un goût non négligeable aux étreintes charnelles.

Alors que sa joue attendait patiemment sa rencontre avec la main de Madda, il fut plus que surpris de se sentir attiré contre elle pour renouer à nouveau avec le délice de ses lèvres. Une surprise des plus exquises. Immédiatement, les habitudes revinrent et il plaqua ses mains contre ses hanches, près de la zone de ses fesses qu'il adorait tant. En un battement de cil, la porte se refermait sur un hall vide et bien qu'il n'était pas rentré dans l'appartement de Madda depuis longtemps, il ne s'attarda pas sur les changements de décorations et retrouva vite ses marques en allongeant la belle sur le canapé qui visiblement n'avait pas bougé.

Toujours aussi entreprenante, elle posa ses mains froides contre son ventre et il frissonna de plaisir. Il ne doutait pas une seule seconde qu'elles n'allaient pas tarder à se réchauffer. Il se retrouva rapidement torse nu tandis que, bizarrement, la robe de la demoiselle était déjà par terre. Le contact de leurs deux peaux lui procura une sensation qui lui avait tant manqué qu'il ne comptait pas jouer à l'idiot cette fois, et allait obéir docilement à l'injonction imposée par Madda. Se taire, il en était capable. De toute façon, il n'y avait rien à dire, l'action primait sur tout le reste. Et il ne comptait pas ruiner cette chance inespérée de renouer avec un passé qui le hantait encore aujourd'hui.

Déjà, ses lèvres gourmandes avaient descendu la délicate pente de son cou, parsemant sa peau de baisers. Ses mains n'eurent aucun mal à se rappeller la géographie de son corps, et déjà il se sentait dans un état second. Un, deux, trois, à peine le temps de compter qu'ils étaient définitivement débarrassés de tous leurs vêtements inutiles et Silvio retrouva le chemin des lèvres de Madda pour un baiser passionné dont ils avaient le secret. Leurs retrouvailles avaient un goût divin, et il espérait bien qu'elle pensait la même chose de son côté. La nuit promettait d'être plus intéressante que s'il l'avait passée chez Ottavio.


Lendemain matin, le soleil se levait péniblement sur Syracuse. Silvio ouvrit un oeil, puis le deuxième et ne mit pas longtemps à réaliser où il se trouvait. Comment oublier ce moment inespéré, ce moment de plaisir pur qui s'était éternisé jusqu'à fatigue mutuelle? Il prit le temps de réfléchir quelques secondes, puis réalisa que c'était dimanche et qu'il n'avait donc aucune obligation au travail. Madda non plus a priori. Il ne se fit pas prier pour rester totalement immobile sur le sofa qu'ils n'avaient pas quittés depuis la veille. Maddalena dormait encore contre lui, et il remercia le ciel de n'avoir pas envisagé le lit, qui ne lui aurait pas offert pareille proximité. Maintenant qu'il l'avait retrouvée, il refusait catégoriquement de la voir s'éloigner à nouveau mais en même temps, que pouvait-il bien faire? Il ignorait totalement si Madda avait agi ainsi sur un coup de tête ou parce que c'était ce que son coeur lui intimait de faire. C'était pourquoi ce matin lui faisait un peu peur, et qu'il craignait qu'elle n'en vienne à se réveiller. Pourtant, il savait que le moment s'approchait inévitablement.

Il dégagea une mèche de cheveux qui l'empêchait de voir le visage de sa belle, puis déposa un baiser contre son front, malgré le risque qu'elle se réveille. Il profita de ce bref instant de sérénité pour murmurer une phrase, bien qu'elle puisse faire semblant de dormir. Mais il s'en fichait.

    « Mia bella, ce que tu m'as manqué... »

Il n'osa pas se lever, même si l'envie pressante d'aller au petit coin commençait à pointer le bout de son nez. Tant pis. Il aurait tout le temps d'y aller plus tard, quand elle aurait détaché son corps du sien. Déjà d'ailleurs, elle commençait à bouger et à s'extraire doucement des bras de Morphée. tant mieux, il préférait qu'elle se retrouve dans ses bras à lui. Il la fixa et lui adressa un sourire timide.

    « Bonjour. »

Que c'était bon. Le tout était de savoir si ça allait durer.
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Maddalena Baldovini
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Maddalena Baldovini


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MessageSujet: Re: Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda]   Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda] EmptyJeu 18 Mar - 22:54

    La nuit avait été des plus mouvementée... Maddalena n'avait jamais prévu un retournement pareil de situation au moment où elle avait ouvert la porte sur son ex-petit ami. Ni quand il lui avait dit qu'il venait de renvoyer chez lui son rencard de la soirée. A vrai dire, Lena n'avait jamais imaginé qu'elle pourrait de nouveau un jour coucher avec lui. Ni qu'elle en aurait la moindre envie. Pourtant, le corps de Silvio contre le sien alors qu'elle s'éveillait doucement était une preuve irréfutable que le tout n'avait absolument pas été un rêve, ou une hallucination de la part de la jeune femme. Non, hier, tout c'était réellement passer. Les baisers, les fringues arrachés, le canapé, et sa peau contre la sienne. Sans ouvrir les yeux, elle sentait le bras du jeune homme autour de sa taille, la collant à lui. Elle sentait son souffle régulier dans son cou, et les mouvements de son torse à chacune de ses respirations. La fatigue maintenait encore son voile sur ses yeux. Elle avait peu eu l'occasion de se reposer cette semaine, et ce dimanche était prévu pour. Elle ne bougea pas, alors qu'elle sentait qu'il se réveillait aussi, et déposait un baiser sur son front.

    Brusquement, alors qu'elle ouvrait les yeux, et découvrait tous leurs vêtements éparpillés partout dans le salon, elle se souvint que ce n'était pas plus comme avant. Que les grasses matinées au lit le dimanche matin avec lui étaient révolues depuis un long moment. Que devait elle faire ? Le virer de l'appartement ? Lui donner une seconde chance ? Faire comme si de rien n'était ? L'éviter pour le reste de sa vie ? En faire un amant régulier ? Ou irrégulier ? Se cacher sous son oreiller ? Se rendormir et oublier ? Feindre l'amnésie ?

    « Bonjour. » Il avait le sourire. Bien sur, pourquoi aurait il été mécontent ? Il avait eu ce qu'il voulait non ? Ou à peu près. Maddalena bougea légèrement, s'extirpant de ses bras. Elle se leva et saisit sa robe qu'elle enfila rapidement par dessus son corps nu pour ne pas le laisser ainsi plus longtemps. « Bonjour. » répondit elle enfin, après un silence pesant. Elle passa une main dans ses cheveux, gênée. Ceux ci étaient emmêlés et des boucles se formaient petit à petit. Maddalena n'était pas à l'aise, se tordant quelque peu les doigts. Que pouvait elle lui dire ? Je t'offre un café et ensuite tu peux rentrer chez toi ? Elle savait juste qu'elle n'était pas prête à recommencer quoi que ce soit de sérieux avec lui. Il avait perdu depuis des années la confiance qu'elle lui portait, et elle deviendrait folle si ils devaient se revoir. Et puis... Tout était plus simple ainsi.

    Elle se décida finalement à lui tourner le dos. La jeune femme avait l'esprit trop embué et tout était trop compliqué pour qu'elle sache quoi dire. Par reflex, elle se pencha pour ramasser leurs affaires et les posa sur un coin du canapé. Puis, nerveuse, elle se dirigea vers la cuisine, enclencha la machine à café sans un mot et bu un grand verre d'eau. Il finit par se poster en face d'elle, et elle su qu'elle ne pourrait éviter beaucoup plus longtemps la discussion et la confrontation. La carte de l'amnésie ne marchait pas avec lui, ni d'ignorer la veille, il voulait qu'elle parle. D'un léger mouvement de tête, il l'incita à parler. « Je ne vais pas te dire que c'était une erreur. » Dit elle doucement, et elle le vit clairement se détendre légèrement. En effet, elle savait qu'elle ne pouvait dire ce genre de choses, après tout, elle était parfaitement consciente la veille. Totalement consciente. « Cependant c'en serait une de croire que tout va redevenir comme avant. » Le café avait fini de couler et elle sortit deux tasses pour les remplir. Noir pour eux deux, sans lait, sans sucre. « Je ne veux pas revivre ça. »
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Silvio Gagliardi

Silvio Gagliardi


Féminin Date d'inscription : 02/03/2010
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un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 29 ans.
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MessageSujet: Re: Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda]   Et si l'on avait encore des choses à se dire? [Madda] EmptyLun 22 Mar - 2:09

Le moment tant redouté était enfin arrivé et déjà, Madda s'extirpait de son emprise comme d'une situation trop difficile. Pourtant, Silvio s'efforça de garder son éternel sourire, naturel, tandis que déjà elle se rhabillait. C'est qu'il aurait préféré encore et encore pouvoir admirer ce corps qui lui avait tant manqué. D'ailleurs, il se souvenait d'une époque où elle serait restée nue une grande partie de la journée, tant leurs appétits sexuels respectifs étaient démesurés. La passion était bel et bien le maître mot de leur ancienne relation, aussi bien au niveau des sentiments, des disputes que des étreintes charnelles. Après tout, ils étaient tous deux italiens, insatiables et la fusion de leurs deux corps parfaitement faits l'un pour l'autre formait toujours une pure réussite. Pourquoi se seraient-ils privés?

Elle était gênée et se trahissait par le simple fait de passer sa main dans ses longs cheveux bruns. Silvio pouvait bien sûr comprendre, leurs antécédents n'étaient pas simples et il ne pouvait exiger d'elle une clarté immédiate des choses. Il respecta donc cette distance qu'elle imposait, son rythme était le sien et en attendant, il ne pouvait que profiter des quelques moments de calme avant... avant quoi? La tempête? Il craignait en effet une réaction disproportionnée, des regrets, des remords, des propos qui faisaient mal et le mot FIN qui se serait affiché sur grand écran à toute vitesse. Mais comme pour le contredire, elle s'enfuit vers la cuisine, le laissant seul avec ses propres réflexions.

Il soupira doucement, passant une main sur son visage comme si ce simple geste pouvait éclaircir les choses. Puis se leva, apprécia le contact frais du sol contre sa plante de pied nue. Il enfila ses vêtements en vitesse, remarquant avec amusement qu'il lui manquait désormais deux boutons de chemise. Qu'elle ne vienne pas se plaindre s'il avait l'air légèrement d'avoir mauvais genre, mais c'était un peu de sa faute. Après tout, c'était bien elle qui lui avait sauté dessus avec violence et sans crier gare, même s'il avait un petit peu provoqué la chose avec ce baiser sorti d'on ne sait où.

Il prit lui aussi la direction de la cuisine, remarquant combien Madda semblait ne pas savoir où se mettre. Paradoxal, pensa-t'il, alors qu'elle se trouvait dans son propre appartement, mais soit. Il la connaissait si bien, la savait en proie à ses démons intérieurs qui la taraudaient sans lui laisser le temps de souffler jusqu'à ce qu'elle ait résolu les choses. Aussi, il ne la brusqua pas, ne risqua même pas un geste de tendresse pour la réconforter. Il se contenta de se poster en face d'elle, tentant de capter un regard qui se faisait fuyant. D'un mouvement de tête, il l'intima à parler. Il refusait de s'engouffrer à nouveau dans des non-dits et des malentendus, ce qu'ils avaient fait des années durant. Il savait que ça n'était pas bon, il avait au moins appris cela.

Lorsqu'elle avoua que ce n'était pas une erreur, Silvio se relâcha instantanément et lâcha malgré lui un léger sourire de soulagement. La suite était pourtant moins prometteuse, et il ne put s'empêcher de froncer légèrement le nez. Pourtant, tout ce qu'elle disait, il le savait. La marche arrière, ça n'était bon que pour les voitures, les flash-back de films et les lecteurs MP3. Dans la vraie vie, le temps suivait son cours et les erreurs ne s'effaçaient pas. Il attrapa le café qu'elle lui avait servi et le but lentement, mais d'une traite. Le liquide chaud lui brûlant la gorge lui fit du bien, et lui offrit un moment de répit pour trouver ses mots. Tout était si facile dans sa tête, mais le dire à voix haute, c'était tout d'un coup plus compliqué. Il reposa la tasse doucement, puis s'efforça de capturer son regard.

    « Je ne veux pas non plus revivre ça. Parce que ça a fini dans la souffrance, parce que je m'y suis mal pris. »

Il chercha ses mots, les phrases se bousculaient toutes dans sa tête et il était incapable de s'y retrouver. Il respira un grand coup en fermant les yeux avant de reprendre.

    « Mais je ne peux pas ignorer ce qui vient de se passer. En tout cas, je ne le veux pas. »

Il s'approcha un peu plus d'elle, jusqu'à devoir baisser légèrement les yeux pour continuer à fixer les siens. Il sentait un peu son souffle irrégulier et stressé contre son visage.

    « Je ne te demande pas de reprendre là où on en était. Je ne te demande rien en fait, parce que tu ne me dois rien. Mais ce que j'aimerais, vraiment, c'est que tu me laisses une chance de te reconquérir. Comme au début, quand tu trouvais que j'étais un dragueur à la manque et que tu m'envoyais valser. Tu te souviens? »

Lui en tout cas s'en souvenait parfaitement. Elle s'amusait à l'envoyer balader à la moindre occasion et n'arrêtait pas de le provoquer. d'après ce qu'il savait d'ailleurs, au départ, elle le détestait vraiment. Du moins, il avait toujours cru ça.

    « J'ai su te prouver le contraire non? Alors laisse-moi te montrer, s'il te plait... Laisse-moi te montrer l'homme que je suis devenu. »

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