Della crudeltà e pietà
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Silvio - Un ange à ma table

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Silvio Gagliardi

Silvio Gagliardi


Féminin Date d'inscription : 02/03/2010
Nombre de messages : 96


un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 29 ans.
▬ Emploi/Occupation: Propriétaire d'une boutique de souvenirs.
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyMer 3 Mar - 3:42

Silvio - Un ange à ma table 2eeimg0
GAGLIARDI; Silvio
«Rien de si aimable qu'un homme séduisant,
mais rien de plus odieux qu'un séducteur.»


Ninon de Lenclos.

I. Vivre à en crever.
      Date et Lieu de Naissance ▬ 31 juillet 1980.
      Statut Marital ▬ Célibataire - Père d'une petite fille.
      Occupation ▬ Propriétaire d'un magasin de souvenirs.

_________________________

    « Mon dieu, quelle bouille d'ange il avait. Tu sais, c'était un petit garçon tellement charmant, avec un sourire à croquer! Je crois que de toute ma vie, je n'ai jamais vu un enfant pareil. Je ne pouvais vraiment rien lui refuser, et je crois qu'il a mangé plus de carrés de chocolat que tous les autres. Il faut dire que lui, il est tellement spécial. Oh, je sais bien qu'il ne faut pas faire de préférence, mais avec Silvio, c'était vraiment différent. »

    « On dirait vraiment que tu as croisé le petit jésus quand tu le décris comme ça! »

    « Ah non, ça n'était pas un saint mon petit Silvio! Oh non, non! Il en a fait des bêtises. Il faut croire que faire de la balançoire dans le bon sens était un peu trop banal pour lui, je le retrouvais toujours à faire des acrobaties! Il mio dio! Il m'en a fait des frayeurs, à tel point d'ailleurs que je ne sais plus le nombre de fois où j'ai du invoquer la fée des bobos. Même qu'une fois, j'ai du aller le faire recoudre à l'hôpital! Quelle horreur de voir ce pauvre petit baigner dans le sang, j'ai cru que j'allais m'évanouir mais lui... oh qu'il était courageux! Je ne me souviens pas l'avoir vu pleurer, même ce jour-là et pourtant! Il était ouvert de tout ça! Tu imagines? Six points de suture, mon dieu que j'ai eu peur! Quand son père est arrivé, j'ai cru qu'il allait entrer dans une colère noire et puis au final, il a juste dit que le chirurgien avait vraiment fait un bon travail. En même temps, ça ne m'étonne pas de lui. Un homme comme ça, on peut facilement prévoir ses réactions. »

    « Il était violent? »

    « Oh, non! Il aurait sans doute eu trop peur d'abîmer ses précieuses mains. Je n'ai jamais vu quelqu'un s'occuper aussi bien de ses mains, même toi lorsque tu reviens de la manucure, tu ne les as pas si soignées! Livio ne vivait que pour son travail, ou presque. Il était tellement froid que parfois même, il me faisait un peu peur. Même avec le petit. Je me demande encore comment il peut être aussi souriant avec un géniteur pareil. Et agréable en plus! Ca se voit quand même qu'il a bien été éduqué, et je peux me vanter d'y avoir contribué, tiens! »

    « Oui, enfin, si tu ne pouvais rien lui refuser comme tu dis... »

    « Ma que... Des caprices il en a fait et pourtant, je ne lui laissais pas non plus tirer les poils du chien. C'est vrai qu'avec sa façon de faire, j'avais du mal à lui dire non et je ne l'ai jamais vraiment grondé bien fort mais pour autant que je sache, il n'a pas mis le feu à la maison! C'est que je lui ai inculqué des valeurs à cet enfant. Mais tu peux bien me critiquer hein, avec ton petit air en coin là, tu l'aurais vu que tu n'aurais pas su te retenir de le prendre dans tes bras. Je crois que je n'ai jamais rencontré un enfant aussi conscient de son pouvoir sur les gens. S'il n'a pas changé maintenant, et j'en doute, ce doit être un vrai séducteur. Avec ses grands yeux bleus et son sourire charmeur... »

    « Tu n'as pas de nouvelles depuis quand? »

    « Depuis que j'ai quitté la Sicile. Sa mère et moi, on a continué un peu à s'appeler mais, tu sais bien, au bout d'un moment... D'ailleurs, quelle femme c'était cette Magda. Tout le contraire de son mari. Une femme radieuse, pleine de charme et de malice. En fait, je crois vraiment savoir d'où il tenait ces traits de caractères. C'est elle qui l'a élevé, presque toute seule en y pensant. Monsieur n'était pas là si souvent que ça. Pourtant, elle avait un caractère bien trempé. Elle m'a raconté comment il avait insisté pour qu'elle reste à la maison après la naissance de Silvio. Mais c'était une femme cultivée, Magda Gagliardi, elle avait fait des études. Elle a continué à enseigner et dieu l'en remercie, sinon je n'aurais jamais eu l'honneur de chérir mon Silvio. »

    « Tu pourrais le retrouver non, si tu y tenais tant? »

    « Et puis quoi? Je ne suis même pas sûre qu'il me reconnaitrait. Moi, sa pauvre vieille nutrice, qu'il n'a pas vue depuis plus de vingt ans. »


_________________________

    « Je t'interdis de dire une chose pareille! »
    « Et moi, je t'interdis de continuer à dicter ma vie comme ça! »

C'était de plus en plus pénible chaque jour. La douleur s'amplifiait avec le temps au lieu de s'estomper, et les êtres qui auraient du se souder se déchiraient dans un fracas épouvantable. Les cris de Livio effrayaient les serviteurs au point que ceux-ci ne parvenaient plus à faire leur travail correctement, tant ils craignaient de se trouver sur le passage de cette tornade et de se faire renvoyer sans détour. A côté, la voix de Silvio paraissait bien calme malgré la colère qui semblait l'envahir, mais son ton autoritaire ne trompait pas: il était bel et bien le fils de son père. Celui-ci continuait à l'asséner de joutes verbales tandis qu'il dévalait les escaliers quatre à quatre.

    « Tu crois peut-être que tu peux te permettre ce genre d'extravagances maintenant, pauvre imbécile? Sans moi, tu n'es rien qu'un misérable. »
    « Ca prouve bien l'affection que tu me portes. Et je n'ai pas besoin de toi pour faire ma vie. »
    « Mon dieu, si ta mère était là, elle ne supportait pas une seule seconde que... »

Le jeune homme bondit sur l'occasion pour se retourner et affronter son père, face à face. Celui-ci étant en hauteur, il se sentit un instant inférieur, mais ne baissa pas la garde pour autant et lui jeta un regard glacial. Comment osait-il?

    « Mais elle n'est plus là! Elle n'est plus là bon sang! Et si tu daignais l'accepter une bonne fois pour toute, peut-être que les choses bougeraient. »
    « A t'écouter, il faut que tout bouge! Tu ne fais que ça Silvio bon sang, bouger, bouger! Tu cours les filles, tu dépasses les limitations de vitesse, tu te révoltes! Tu ne sais faire que ça! »
    « Et toi, tu stagnes dans ta pauvre vie tranquille et monotone! Et tu veux que je suive le même triste chemin, pour paver ma route d'or comme tu le dis si bien. Pour gagner en réputation surtout, sale égoïste! Ca te ferait une bonne publicité pas vrai, que ton fils rejoigne ton cabinet de chirurgie plastique? Comme ça, tu aurais un associé manipulable à souhaits! Et bien c'est mal me connaître! »
    « Ta folie dépasse les bornes Silvio! Je t'offre une vie respectable, une vie que ta mère et moi... »
    « Arrête de parler d'elle comme ça! Maman m'encourageait à suivre ma voie, à être ce que je suis vraiment! »

Il n'avait pu s'empêcher de crier sa dernière phrase. Depuis un mois maintenant, sa mère était morte d'un cancer foudroyant qui l'avait emportée en moins d'un semestre, et rien ni personne n'avait pu faire quoi que ce soit. Les larmes lui montèrent aux yeux, laissant son père muet quelques instants. Voilà pourquoi tout se passait si mal entre eux. Elle avait été le tampon, l'arbitre. Elle gérait son père et laissait à Silvio la possibilité d'être un adolescent ordinaire, sans le juger ni le brimer. C'était une femme tellement extraordinaire que son décès avait été un choc brutal, impossible à surmonter pour Livio qui refusait d'en parler, et évoquait encore son fantôme comme si elle rôdait toujours dans la villa. Pour Silvio, ça avait été difficile mais il s'efforçait de voir les choses en face, pour elle. Mais son père faisait obstacle, comme toujours. Il retint ses larmes pour éviter de tendre une perche à son père.

    « Ah oui, c'est ça que tu es vraiment Silvio? Une larve qui ne tient pas debout, qui se contente de piquer des crises pour revendiquer son existence? »
    « Une larve? Ca n'est pas moi qui refuse d'accepter la mort de maman, ça n'est pas moi qui n'ait pas versé une seule larme depuis qu'elle est partie! Je suis peut-être sensible, mais au moins, moi, j'ai un coeur! Et toi, où est- il? Comment a-t'elle pu aimer un homme comme toi?»

Silvio lut dans les yeux de son père qu'il avait bien fait de garder ses distances sinon, la gifle serait partie toute seule. S'il y avait bien une chose que Silvio n'aurait su démentir, c'était l'amour que Livio avait porté à sa femme. C'était d'ailleurs incroyable de voir combien il était attaché à elle alors qu'il méprisait son propre enfant. Il ne comprenait pas ce dédain envers lui alors qu'il avait toujours été un bon fils. Ses seules erreurs avaient peut-être été sa tendance à la drague excessive et son manque d'intérêt pour toute matière scientifique. En fait, il n'avait aucun point commun avec son père. Il ne l'idolâtrait pas et c'était peut-être bien ça qui le gênait. Pour autant, Silvio n'allait pas changer de comportement. De toute façon, le climat était tellement tendu que Silvio ne savait plus le tolérer. L'orage qui régnait chez lui en permanence le mettait sérieusement sur les nerfs et il n'en pouvait plus. Il venait de décrocher son diplôme littéraire sans problème, avec les félicitations du jury et il sentait qu'il était temps pour lui de décoller. De s'enfuir de cet endroit à toute vitesse.

    « Tu n'as jamais été un bon père. Tu m'as peut-être fourni un toit, une éducation et du confort, je n'ai jamais décelé d'affection chez toi. Je suis quoi pour toi, un corps qui contient une part de ton sang si précieux? Je suis pourtant le fruit d e ton amour avec maman, non? Si tu l'aimais tant, pourquoi tu ne m'aimes pas moi? »
    « Mais... »

Livio eut un instant de silence, comme si Silvio avait su lui couper le sifflet. C'était bien la première fois. Le fils comprit que le père ne pouvait faire sortir les mots, parce qu'il ne savait dire aux gens qu'il les aimait. Cette preuve fut suffisante pour Silvio, pour lui faire comprendre qu'il était bien temps pour lui.

    « Je m'en vais. »
    « Je t'interdis de... »
    « De quoi? Tu n'as rien à m'interdire, je suis majeur et je pars, c'est tout. »
    « Et que feras-tu? Tu crois que je vais te donner de l'argent pour organiser ton escapade de jeune fou? »
    « J'ai un compte, des mains et une tête. Je saurais bien en vivre. Et avant que tu ne rétorques que tu bloqueras mes fonds, je te préviens que j'ai retiré ta procuration sur mon argent depuis le jour de ma majorité. Il y a une chose que tu ne comprends pas papa. C'est que je suis libre. »

Il claqua la porte de cette maison dans laquelle il ne remit plus jamais les pieds. Ce fut l'une des domestiques qui se chargea de lui apporter ses effets personnels, en tout et pour tout deux grosses valises. Il refusait de garder trop de souvenirs de cette maison de malheur, et entreprit une nouvelle vie. Et lorsque cette porte se referma, il ne se retourna pas. Et ne put voir l'expression atterrée de son père, trop fier pour le rattraper, et trop triste pour s'en remettre.


Dernière édition par Silvio Gagliardi le Mer 3 Mar - 4:00, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Silvio Gagliardi

Silvio Gagliardi


Féminin Date d'inscription : 02/03/2010
Nombre de messages : 96


un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 29 ans.
▬ Emploi/Occupation: Propriétaire d'une boutique de souvenirs.
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyMer 3 Mar - 3:43

    « Silvio? Oh, c'est un bon garçon. On peut pas vraiment dire qu'il ait eu énormément de chance au niveau familial, mais je crois qu'il a bien su se relever de ces épreuves. Je crois qu'en fait, il ne connait pas l'expression baisser les bras. En tout cas, c'est le type le plus génial que je connaisse. Ok, il est un peu tête brûlée et il prend parfois des décisions à la va-vite. Pour exemple, quand il m'a appelé pour me demander s'il pouvait squatter chez moi parce qu'il était parti de chez lui. Ca, c'était typique et c'est comme ça qu'il a commencé sa nouvelle vie, comme il dit. Il faut dire qu'il s'est toujours senti comme chez lui dans la famille, et ma mère le considérait comme partie intégrante des Scarsi. Mais il n'est pas resté un mois que déjà, il s'est trouvé une chambre de bonne et s'est débrouillé comme un grand. Je me souviens qu'à l'époque, il suivait des cours de littérature et bossait à mi-temps dans le bar de mon grand-père. C'était pas un travail très reluisant, mais il se débrouillait bien. A côté de ça, il a déniché un boulot de guide touristique à mi-temps aussi et finalement, il a bien vu que ses études ne le menaient nulle part. Alors, il l'a joué façon autodidacte. Il a stoppé les cours alors qu'il n'avait même pas la vingtaine et enchainait les petits boulots. Il a été guide dans un musée pendant deux ans si je me souviens bien. Il a fini par trouver un travail dans une boutique de souvenirs, tenue par un vieil italien qui s'est pris d'affection pour lui. Il a alors trouvé son rythme de croisière. »

Ottavio Scarsi – Meilleur ami.

    « Je n'avais jamais rencontré quelqu'un comme lui auparavant. C'est un jeune homme tellement charmant. Quand il vient chercher les croissants le matin, c'est toujours un moment que j'attends avec impatience. Il passe un peu de temps à discuter avec moi, et ça fait toujours du bien de sentir le regard d'un si bel homme sur soi. On parle de livres, parce que c'est un garçon passionné par tout ce qui se dévore des yeux. Des femmes aussi bien sûr. C'est un homme à femmes le Silvio. J'en vois défiler tous les jours des jeunettes qui envahissent sa boutique juste pour tailler une bavette avec lui. Il adore ça, discuter. Pour rien au monde, je ne changerai de voisin. Et comme il dit, pour rien au monde il ne changerait de boulangère! Je sais qu'il dit ça pour me faire plaisir, mais ça marche fichtrement bien et je dois bien avouer que j'adore ça. »

Mado – Boulangère.

    « Ah, les femmes... Silvio est un séducteur désespérant. Vous savez, sortir avec lui, c'est être sûr que vous ne récolterez rien et lui repartira au bras d'une jeune et jolie créature. Et c'est comme ça depuis la cour du lycée. Bien sûr, à l'époque où tous les autres avaient de l'acné, Silvio avait déjà sa gueule d'ange, épargné par les dieux. Les filles n'en avaient que pour lui, c'était une vraie mascotte. Moi, j'étais le bon pote qu'on ne remarque même pas. Aucune d'entre elles ne connaissaient mon prénom, ça me dégoutait un peu mais bon, j'avais choisi mon pote après tout. Si j'avais su, j'aurais peut-être reconsidérer la chose... Non, j'déconne. Silvio est un mec en or. Mais je refuse catégoriquement de sortir à nouveau avec lui en boîte de nuit. Ca me fait me sentir mal à chaque fois, c'est assez désagréable. Mais bon, il faut savoir aussi que les femmes, ce sont sa kryptonite. Y'a quelques femmes qui ont su bien l'embobiner et lui rendre le coeur tout flagada à ce pauvre Silvio. Ca doit être un peu pour ça qu'il ne s'attache plus, mon pote. Et aussi le fait qu'il a du mal à résister aux autres femmes quand il est avec une d'entre elles. Quand on ajoute à ça celle qui lui a fait un gosse dans le dos... Non vraiment, il a pas de chance à ce niveau-là. Mais bon, lui au moins, il a une vie sexuelle active... »

Ottavio Scarsi – Meilleur ami.

_________________________

    « Monsieur Gagliardi, je vais maintenant vous lire le testament d'Alberto Guardi. »

Le moins que l'on puisse dire, c'était que Silvio ne se sentait pas du tout à l'aise. Ce notaire était tellement froid et professionnel qu'il n'essayait même pas de réchauffer un peu le coeur de son interlocuteur. Pourtant, on ne pouvait pas dire que Silvio avait de quoi se réjouir. Ce pauvre Alberto avait succombé à la maladie trois jours auparavant, et si les médecins l'avaient apaisé en lui assurant qu'il n'avait pas souffert, il était persuadé du contraire.Il l'avait bien vu tousser atrocement ces derniers mois et son agonie avait été lente et pénible. Peut-être était-ce mieux ainsi après tout, il n'avait plus mal maintenant. En tout cas, l'enterrement avait été d'un triste et l'église bien trop vide. Alberto n'avait pas de famille, ce qui expliquait pourquoi c'était Silvio qui devait assister à la lecture du testament. Les seules personnes qui s'étaient présentées étaient les quelques commerçants de la rue qui avaient pu se libérer. Et Ottavio, qui n'avait pu se résoudre à laisser son ami seul dans un moment pareil.

Le notaire toussota avant d'entreprendre la lecture. Il semblait totalement déconnecté de la situation, comme s'il était lassé de cette tâche un peu trop banale et ennuyeuse. Silvio eut envie de lui coller une baffe.

    « Ceci est mon testament.

    Je ne possède pas grand chose. Je serais donc bref.

    Je lègue toutes mes économies à l'orphelinat de Syracuse. Dieu sait que ces malheureux en ont besoin, comme moi alors à l'époque. Je sais qu'ils sauront en faire bon usage.

    Je lègue le magasin de souvenir à Silvio Gagliardi, mon petit protégé. Je suis certain qu'il honorera ma mémoire et saura le gérer comme il se doit.

    Alberto Guardi.»
     

Silvio était complétement abasourdi. Il savait bien qu'Alberto n'avait pas de famille, mais il n'avait jamais réfléchi à la question du légataire de son testament. Le vieil homme lui disait souvent que s'il avait du avoir un enfant, il aurait vraiment aimé que ce soit Silvio. Pour autant, Silvio n'avait jamais considéré qu'il pourrait hériter du magasin. Il n'en revenait toujours pas. C'était un choc, une agréable surprise qui le déboussolait complétement. Il avait continuer à faire tourner la boutique ces trois derniers jours, mais ça n'était plus pareil maintenant qu'il n'y avait plus Alberto. Cela faisait maintenant quatre ans qu'il travaillait là-bas, et voilà qu'il se retrouvait propriétaire du magasin. C'était incroyable et en même temps, cela l'emplissait de joie. Bien sûr qu'il allait lui faire honneur! Bien sûr qu'il allait faire tourner la petite entreprise comme au temps du vieil homme!

    « Voilà, c'est tout. Je vous envoie les papiers dès que possible, pour l'acte de propriété. »
    « Me... Merci. »
    « Oh, une dernière chose. Il a aussi laissé ça pour vous. »

Le notaire lui tendit une enveloppe scellé sur laquelle il lut son nom. Il remercia l'homme de loi avant de claquer la porte, puis il sortit du bâtiment et fut ébloui par l'éclat du soleil au zénith. Il prit le temps de marcher jusqu'au magasin, son magasin – mais que c'était étrange de l'appeler comme ça! - avant d'ouvrir la lettre. Il se posa sur le trottoir, alluma une cigarette en entreprit sa lecture.

    « Il mio ragazzino,

    Voilà que j'ai cassé ma pipe et c'est à toi qu'il incombe maintenant de te farcir cette démarche. Tu as vu comme ce notoire est d'un coincé? Personnellement, il me fiche la trouille. Il était là, à me regarder comme s'il n'attendait que ça que je meure! Ca fout les jetons les gens comme ça. Bref.

    Je suppose que tu n'en reviens toujours pas de l'héritage que je te laisse. Comment j'ai deviné? Je le sais, tu est un brave garçon et tu ne t'attendais pas à ce qu'une chose aussi bien t'arrive, à toi, le petit gars. Et pourtant, bêta, tu croyais que j'allais en faire quoi? Le vendre? Jamais de la vie. Tu es le meilleur successeur que je pouvais espérer et tu es d'une intelligence sans bornes. Tu es de toute façon un bien meilleur vendeur que moi. Les filles t'adorent. A ce propos, Silvio, fais attention. Les femmes sont rusées, elle savent jouer de leurs charmes pour accéder à leurs fins. Ne te fais pas avoir, Silvio. Mais ne finis pas non plus ta vie seul, comme moi, comme un vieux fou. Aie des enfants, et des beaux surtout! Je te fais confiance à ce niveau-là.

    Pour le magasin, je te connais, tu vas vouloir le laisser en état. J'ai vu venir le coup. Je t'ai commandé une nouvelle enseigne, à ton nom. Les ouvriers viendront la poser dans une petite semaine je pense. Je vois ton petit sourire, et pourtant tu te doutais bien que j'avais tout prévu, pas vrai? En tout cas, je refuse que tu gardes le magasin dans cet état, aussi croulant que je l'étais alors mets-y tes couleurs, ton âme. Silvio, fais-en ton chez-toi, ton image, ton reflet.

    Je n'ai jamais été doué pour écrire aux gens ce que je pensais. Alors j'avoue que je sèche un peu. Peut-être qu'une lettre larmoyante est de circonstance, mais j'aime pas faire pleurer les gens alors j'ai envie de m'arrêter maintenant. Sois heureux Silvio. Sois très heureux et fume un peu moins s'il te plait.


    Ton vieil Alberto qui n'est plus.»
     

Silvio lâcha un sourire éclatant. C'était tellement lui. Cette lettre chez le notaire était d'une froideur qu'il ne lui avait pas reconnu. Mais cette lettre contenait toute l'âme et l'esprit joyeux d'Alberto, son père de coeur. Il ne pouvait que lui obéir. Son regard se posa inévitablement sur le magasin, ce magasin. Leur magasin.

_________________________

    « Silvio? Bien sûr que je me souviens de lui. C'est totalement inconcevable qu'une femme ne puisse pas se rappeler de lui. Bien évidemment, il y a ses manières au lit qui sont inoubliables... Mais je suis une fille respectable, je ne vais pas m'étendre. Le petit plus de Silvio, c'est que ce n'est pas un rustre. Il y a chez lui cette séduction presque innocente qui le rend totalement désirable et attirant, comme s'il ne le faisait pas exprès. Oh, bien sûr, je ne suis pas naïve. Je sais très bien que je me suis fait avoir en beauté par lui, et je ne regrette rien, comparé à d'autres mâles. Les soirées qu'on a passées ensemble étaient géniales, parce qu'il n'est pas qu'un beau mec justement. Il m'a appris des tonnes de choses au cours de nos dîners, c'est une vraie bête de culture. C'est plus intéressant que les chaines culturelles d'écouter Silvio parler vous savez. Il est si beau, ça rajoute du charme. »

Mylène – Conquête.

    « Silvio, c'est presque une légende ici vous savez. Bien sûr, il y a cette histoire de révolte envers la mafia qui est extraordinaire, même si on a un peu peur pour sa peau. C'est qu'on l'aime bien nous, tous. Pourtant, il nous pique toutes les jolies filles et on fait un peu pâle figure à côté de lui. C'est un casanova qui a tellement la classe que les filles ne le détestent même pas quand il les jette. En même temps, elles sont au courant dès le départ qu'avec lui, c'est pour quelques nuits et pas plus. Mais sa cible préférée, ça reste bien sûr les touristes. Elles cherchent une amourette de vacances, il est l'italien idéal pour s'adonner à une aventure. Et puis, elles repartent. Son palmarès est impressionnant en tout cas. Je suis très jaloux, je l'avoue. »

Marco – Ami.

    « Silvio... C'est que ça risque de ne pas me faire du bien d'en parler, mais si vous insistez. On a vécu une histoire tous les deux, et je peux au moins m'être vantée d'avoir gardé Silvio Gagliardi pendant trois ans dans mon lit. Je suis très certainement la seule à avoir réussi un exploit pareil. Et à l'époque, je m'attirais les foudres des habitantes du quartier, qui n'avaient plus leur petit casse-croûte à portée de main. Ca le faisait gentiment sourire, c'est qu'il adore être au centre des attentions. Moi, ça m'a vite agacée. Je suis plutôt du genre jalouse vous voyez, une italienne pure en somme. Mais il se tenait calmement, du moins au début. Je ne peux pas dire le contraire, on a vraiment vécu de bons moments ensemble. Je croyais même que c'était l'homme de la vie. En réalité, Silvio s'y connait bien en ce qui concerne les choses de l'amour et je peux même prétendre qu'il était amoureux. Enfin, je crois. Ou alors il jouait bien le jeu. J'ai un peu de difficultés à dire du mal de lui parce que c'est vraiment un garçon que j'estime, même s'il m'a beaucoup blessée. Vers la fin, il regardait un peu trop les fessiers et les décolletés à mon goût. Jusqu'à ce fameux incident... il a beau me dire que cette fille était venue toute seule et qu'il n'avait pas l'intention de la toucher, je sais ce que j'ai vu. Une femme nue sur son lit. Il a du garder la marque de ma main en souvenir un bon moment. Enfin bon, depuis c'est pas la joie. »

Maddalena – Ex petite amie.


Dernière édition par Silvio Gagliardi le Mer 3 Mar - 3:59, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Silvio Gagliardi

Silvio Gagliardi


Féminin Date d'inscription : 02/03/2010
Nombre de messages : 96


un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 29 ans.
▬ Emploi/Occupation: Propriétaire d'une boutique de souvenirs.
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyMer 3 Mar - 3:43

    « Papa, une autre histoire? »
    « Demain ma chérie, die drei kleinen Schweinchen doivent eux aussi se coucher, tu comprends? »
    « D'accord. »

Silvia déposa un baiser sur le front de Sophia avant d'allumer sa veilleuse et de s'échapper de la chambre à pas de loup, sans mauvais jeu de mots. S'il y avait bien une chose dont il ne pouvait pas se plaindre, c'était de l'éducation que recevait sa petite fille. Anna était une bonne mère. La petite fille n'était pas capricieuse, se couchait sagement et était d'une politesse extrême.

Il sortit dans le jardin, prenant au passage son paquet de cigarettes. Il ne se permettait pas de fumer quand Sophia était là, mais maintenant qu'elle dormait, il pouvait s'en offrir une petite. Il s'assit sur la terrasse, observant la nuit étoilée tout en repensant à cette fameuse nuit où tout avait basculé.


Cela remontait maintenant à un peu plus de deux ans. A l'époque, il vivait sa vie avec insouciance. Les affaires marchaient plutôt bien au magasin. Les filles ne se faisaient pas prier pour visiter son lit et il passait rarement la soirée en solitaire. Et pourtant, ce soir-là, il lisait tranquillement un recueil de poèmes de Baudelaire sur son canapé, enchaînant les cigarettes sans se soucier de sa santé. La sonnette avait retenti et il en fut le premier surpris. Il faisait un temps de chien ce jour-là, l'orage se déchainait sur Syracuse et personne n'osait sortir sous cette pluie glaciale et déchainée. Silvio se dépêcha d'aller ouvrir la porte pour permettre au visiteur d'avoir un abri le plus rapidement possible. Il n'avait cependant pas prévu de se retrouver face à cette silhouette précise.

    « Anna... »

Il en eut le souffle coupé. C'était une chose assez rare chez lui, mais cette fois-ci, il n'eut aucun mot pour décrire l'effet que cette vision sur lui. Il lui somma d'entrer pour éviter d'être plus trempée qu'elle ne l'était déjà. Ses longs cheveux bruns formaient comme un sombre rideau qui lui cachait son regard. Pas un indice sur la raison de sa visite. Pourtant, avec son franc-parler habituel, elle ne garda pas le mystère bien longtemps pour elle.

    « Je serais brève Silvio. J'ai pris un avion pour venir te voir et le prochain qui me ramène en Allemagne est dans deux heures. »
    « Tu aurais pu me passer un coup de fil si c'est pour rester si peu. »
    « Ce n'est pas quelque chose qu'on dit au téléphone. »

Tout de suite, Silvio se mit à craindre le pire. Il sentit l'échine de son dos qui se contractait sous l'effet d'un frisson, et la laissa parler. Il était vraiment perplexe. Anna et lui s'étaient quittés depuis un peu moins d'un an alors, après avoir passé trois mois ensemble. Ils s'étaient séparés sous l'effet d'une grosse colère de la part d'Anna, qui reprochait à Silvio de ne pas lui attacher assez d'importance. Elle aurait du s'estimer heureuse pourtant, il venait juste de quitter Maddalena et il n'aurait jamais cru capable de s'investir à nouveau. Peut-être était-ce ce qu'elle lui reprochait d'ailleurs.

    « Tu as une fille. »

Le couperet s'abattit sur le pauvre italien. Il n'en revenait pas. Qu'est-ce qu'elle venait de lui dire? Il manqua à nouveau de s'étouffer en arrêtant de respirer, puis reprit ses esprits.

    « Que... Quoi? Qu'est-ce que tu racontes? »
    « C'est simple. Quand nous avons rompus, j'étais enceinte mais je ne l'ai appris que deux semaines plus tard. J'avais trop peur que tu ne veuilles pas de cet enfant alors je ne t'ai rien dit... »
    « Et tu as fui! Anna, tu te rends... »
    « Laisse-moi finir. Tu crois que ça a été simple pour moi? J'ai géré ma grossesse toute seule, comme une grande. J'ai accouché il y a trois mois. J'ai du me débrouiller pour trouver une nourrice pour venir te l'annoncer. Parce que tu as le droit de savoir après tout. »
    « Quoi? De quoi tu me parles? Est-ce que tu es seulement sûre que c'est ma fille? »
    « Ne sois pas ridicule. Et si tu as besoin de preuves, je peux t'en fournir. C'est ton portrait craché. Boucles blondes, yeux d'un bleu profond et une fossette à croquer. »

Elle sortit de sa poche une photo froissée et Silvio ne put nier l'évidence. Cette enfant. C'était bel et bien la sienne. Il croyait se voir étant bébé. C'était un tel choc qu'il attrapa son paquet de cigarette et se laissa aller sur le canapé. Il fixait toujours la photo, estomaqué de constater qu'il avait une descendance. C'était quelque chose qui risquait de changer considérablement.

    « Qu'elle est belle. »
    « C'est la notre, c'est normal. »

Anna avait changé de ton et semblait plus douce maintenant qu'elle voyait que Silvio ne rejetait pas leur enfant. Pour autant, il n'arrivait toujours pas à s'en remettre.

    « Comment elle s'appelle? »
    « Sophia. »
    « Sophia... »

Finalement, Anna n'avait pas pris le prochain avion. Silvio l'avait retenue un long moment, et ils avaient discuté. Bien sûr, Silvio était prêt à prendre ses responsabilités. Il verserait une pension tous les mois, et entamerait une démarche pour la reconnaître afin qu'elle porte son nom. Le fait qu'elle habite en Allemagne ne faciliterait pas les choses, mais Anna lui promit de venir le voir avec la petite de temps en temps, ce qu'elle fit. La première rencontre entre père et fille fut inoubliable pour le bel italien.

Et voilà que cet été, Silvio avait eu l'autorisation de prendre la petite pour deux semaines, voire plus selon comment le tout se passerait. Sophia était adorable. Anna lui parlait souvent de son père, et Silvio avait pris un abonnement pour lui téléphoner le plus possible. Surtout, il refusait de commettre les mêmes erreurs que son père. Malgré la distance, il garderait un lien étroit avec sa fille.

Sa cigarette consumée, il rentra dans la chaleur de son foyer et ne put s'empêcher, une nouvelle fois, d'admirer sa fille qui dormait paisiblement. Il déposa un baiser sur sa joue, puis resta un long moment dans la nuit, à l'observer comme si elle était une vraie merveille.

II. Ces petits trucs qui font que nous sommes ce que nous sommes.
    ▬ Silvio est un adepte de la cigarette, même s'il peut facilement s'en passer. En présence d'une femme qu'il courtise, il n'en allume jamais une.
    ▬ Il est totalement incollable sur l'histoire de Syracuse et s'y connait aussi en ce qui concerne plus globalement l'histoire italienne.
    ▬ Son père ne lui adresse plus la parole depuis qu'il a décidé de ne pas suivre ses traces, à savoir devenir un chirurgien plastique.
    ▬ Il s'est fait opéré de l'appendicite à l'âge de vingt ans, mais il en a tellement souffert qu'il refuse de mettre de nouveau un pied à l'hôpital.
    ▬ De par son métier, il parle couramment français, anglais et plus récemment allemand, pour pouvoir communiquer avec sa fille. Il fait tout particulièrement des ravages auprès des touristes à cause de son accent qu'elles jugent toutes désespérément craquant.
    ▬ Il roule exclusivement en Vespa. De temps à autre, il prend les transports en commun mais refuse d'acheter une voiture ou de prendre un taxi. C'est son Vespa, bleu zebré d'une grande bande blanche, ou rien.
    ▬ Silvio a une peur terrible de l'eau. C'est un piètre nageur, mais il se garde bien de l'avouer. Il fréquente pourtant la plage, mais uniquement pour entretenir son teint.
    ▬ Il a déjà failli avoir une expérience avec un garçon, mais s'est dérobé à la dernière minute en couchant avec la grande soeur de son camarade.
    ▬ Il déteste le sport, mais se force à regarder pour se tenir au courant de l'actualité.
    ▬ Silvio ne se balade jamais sans un livre sur lui. Que ce soit dans les transports en commun, ou dès qu'il a le moindre moment de libre, il se plonge dans la lecture. Sa bibliothèque est tellement impressionnante que beaucoup de monde sonne à sa porte pour lui emprunter des bouquins et lui demander son avis.
    ▬ Sa collection de tickets de cinéma et de concerts est impressionnante. Il est fan de cinéma et musique anglo-saxons.
    ▬ Il joue particulièrement bien au billard, mais s'avère être une calamité au bowling.
    ▬ Il est le cousin éloigné de la joueuse de tennis Emmanuelle Gagliardi, mais ne se vante pas de cette relation. A vrai dire, il l'a vu 3 fois dans sa vie.
    ▬ Autrefois bien piètre cavalier, Silvio a été obligé de prendre des cours pour savoir danser correctement, et ce dès qu'il a commencé à être invité à des soirées. Encore aujourd'hui, ça ne lui est pas toujours naturel et il lui faut parfois compter les temps pour être en rythme. Mais maintenant, il sait danser de la valse au tango, au fox-trot. Et personne ne s'est encore plaint.
    ▬ C'est un fan incontestable de Léonard DiCaprio. Il est incollable à son sujet et s'amuse d'ailleurs à déclarer que s'il devait coucher avec un homme, ça serait sans aucun doute avec lui.
    ▬ Une fois, Silvio a bien failli fouler le tapis rouge de Cannes en charmant une jeune actrice. Malheureusement, la sécurité s'y est farouchement opposée mais il a pu accéder à une soirée VIP le soir même, chose dont il est très fier.
    ▬ Malgré son caractère séducteur, Silvio croit en l'amour, le grand, le vrai.

      Alcool ou Soft ? « Il y a une citation que j'ai toujours beaucoup aimé. C'est Roger Lemelin qui s'est permis de dire, dans un éclat de génie: L'alcool change un homme. Mais son effet est éphémère comme celui de la volupté. Cela résume bien ma façon de penser. J'aime être ce autre homme parfois. Mais il faut savoir se modérer. »
      Magazines ou Livres ?« Livres, livres et livres. Je ne les compte plus. »
      Blond(e)s ou Brun(e)s ? « En quoi la couleur de cheveux peut-elle représenter à elle seule la beauté d'une femme. Non, c'est injuste. Je refuse de répondre à ce genre de questions. »
      Pizza ou Pâtes ?« Une bonne pizza gratinée de fromage, c'est tellement délicieux... »

III. Être un libre-penseur.
    Que pensez-vous de l'omerta ?
      « La mafia, c'est pas mon truc. D'accord, ça va avec l'image qu'on se fait de la Sicile, c'est inscrit dans le patrimoine et on y peut rien, surtout pas moi. Qu'ils s'amusent à se prendre pour des rois, ça les regarde après tout, tant qu'ils ne me causent pas de problème. Après, toute cette histoire de loi du silence, c'est inscrit dans leur tradition. Moi, je n'ai pas peur d'eux mais je sais combien ils effrayent la majorité de la population. Je comprends bien sûr, qu'on préfère se taire et leur obéir, c'est tout à fait légitime. Moi, je suis juste un peu plus grande gueule. Mais tant qu'ils ne viennent pas me chercher le moindre ennui, je ne vois pas pourquoi j'irais parler. Ca marche comme ça après tout, non? »


    Que pensez-vous du pizzo ?
      « Vous me demandez à moi ce que j'en pense? Je croyais pourtant que c'était assez clair pour tout le monde mais bon, peut-être que vous êtes nouveau ici. Moi, le pizzo, ça ne m'intéresse absolument pas, ça me révolte même. Pourquoi il faudrait que je paye la mafia pour qu'elle me protège alors qu'elle est ici la seule menace? C'est totalement ridicule. Je bosse tous les jours ou presque pour gagner ma vie, on peut dire que j'ai du mérite. Et il faudrait que je laisse des idiots incapables de faire autre chose que d'avoir recours à la violence venir faire la loi avec moi et les payer? Et puis quoi encore! Ca fait trois ans que je ne leur ai pas déboursé un seul centime, et ça risque bien de continuer comme ça. Pour autant que je sache, il ne m'est rien arrivé de particulier sans leur "protection" et je ne m'en porte pas plus mal, au contraire. Moins on fricote avec ces types-là, mieux on se porte, croyez-moi. Alors franchement, l'autre racketteur, avec ses grands airs, il peut toujours continuer de menacer, je ne risque pas de me laisser faire. Et s'il veut me rectifier le portrait comme il dit, qu'il vienne. Je crois qu'il risque d'avoir affaire à plus de résistance qu'il ne le pense! »

IV. Une personne peut en cacher une autre.
    Pseudonyme/Prénom ; Lee.
    Âge ; 20 ans.
    Fille ou Garçon ; J'ai demandé au gynéco de garder le secret, on verra à la naissance.
    Célébrité ; Jude Law, the one <3
    Code du Règlement ; L'été approchant justifie la fin (ah bon?)
    Comment avez-vous découvert le forum ?A votre avis, la faute à qui?
Revenir en haut Aller en bas
Anton Cipriani
    Admin • Observez-moi de haut en bas, vous n'en verrez pas deux comme ça

Anton Cipriani


Féminin Date d'inscription : 29/03/2009
Nombre de messages : 667

▬ Age : 35

un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 25 ans
▬ Emploi/Occupation: Mieux vaut ne pas savoir...
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyMer 3 Mar - 19:28

J'suis entièrement fan. <3
Revenir en haut Aller en bas
Silvio Gagliardi

Silvio Gagliardi


Féminin Date d'inscription : 02/03/2010
Nombre de messages : 96


un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 29 ans.
▬ Emploi/Occupation: Propriétaire d'une boutique de souvenirs.
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyMer 3 Mar - 19:35

Oh, merci <3 Vraiment contente que ça te plaise, on peut dire que j'y ai passé du temps mais j'ai pris tellement de plaisir à l'écrire que c'est venu tout seul! Smile
Revenir en haut Aller en bas
Anton Cipriani
    Admin • Observez-moi de haut en bas, vous n'en verrez pas deux comme ça

Anton Cipriani


Féminin Date d'inscription : 29/03/2009
Nombre de messages : 667

▬ Age : 35

un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 25 ans
▬ Emploi/Occupation: Mieux vaut ne pas savoir...
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyMer 3 Mar - 19:51

Oui, sérieusement. Autant au tout début, j'accrochai pas avec ta manière d'écrire, pas que t'écrivais mal hein. XD Mais là, je trouve qu'avec le temps, tu sais mieux faire passer tes émotions et on sent que tu es à l'aise. J'aime. <3
Revenir en haut Aller en bas
Cierra Loconte
FRESCO ADMINsans rire c'est plus facile de rêver.
Cierra Loconte


Féminin Date d'inscription : 14/02/2007
Nombre de messages : 992

▬ Age : 40

un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 26 ans.
▬ Emploi/Occupation: serveuse.
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyMer 3 Mar - 23:10

Ca c'est de la fiche. I love you
Ca se voit que tu l'aimes Jude et surtout que le perso t'as inspiré. Un vrai plaisir que de la lire.
Revenir en haut Aller en bas
https://crudelta-e-pieta.forumactif.fr
Maddalena Baldovini
    admin

Maddalena Baldovini


Féminin Date d'inscription : 10/08/2009
Nombre de messages : 169

▬ Age : 32

un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 28 ans
▬ Emploi/Occupation: Journaliste
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyMer 3 Mar - 23:20

Bienvenue <3
Revenir en haut Aller en bas
Anton Cipriani
    Admin • Observez-moi de haut en bas, vous n'en verrez pas deux comme ça

Anton Cipriani


Féminin Date d'inscription : 29/03/2009
Nombre de messages : 667

▬ Age : 35

un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 25 ans
▬ Emploi/Occupation: Mieux vaut ne pas savoir...
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyMer 3 Mar - 23:34

Validée avec un immense plaisir. <3
Revenir en haut Aller en bas
Silvio Gagliardi

Silvio Gagliardi


Féminin Date d'inscription : 02/03/2010
Nombre de messages : 96


un po 'più su di te
▬ Âge du perso: 29 ans.
▬ Emploi/Occupation: Propriétaire d'une boutique de souvenirs.
▬ Relations:

Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table EmptyJeu 4 Mar - 0:18

Y'a pas de mal Maëva, quand je relis mes RPs du début, y'a pas photos sur l'amélioration. C'est un peu pareil pour tout le monde je présume, en tout cas ça me va droit au coeur. I love you

Je pouvais pas passer à côté Nep, Jude en mode adorable petit don juan. C'est net qu'y avait de l'inspi dans l'air ^^ En tout cas, merki! J'ai hâte de faire mon premier RP Razz
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Silvio - Un ange à ma table Empty
MessageSujet: Re: Silvio - Un ange à ma table   Silvio - Un ange à ma table Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Silvio - Un ange à ma table
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Silvio G.  « Au bonheur des dames »

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Della crudeltà e pietà :: Più tosto temuto che amato :: Si debbino misurare le forze di tutti i principati :: ▬ Di quelli che sono venuti al principato-
Sauter vers: