DARIO ; the devil\'s in the house of the rising sun

ALCEO DARIO MAESTRIANI

Date et Lieu de Naissance ▬ 30 novembre 1971 = 28 ans.
Statut Marital ▬ fiancé, prochainement marié. malheureusement ...
Occupation ▬ éditeur et fabricant de faux papiers.

infoplus ▬ ses amours, ses emmerdes.

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Citation :

▬ sa mère est morte alors qu'il avait 15 ans. Son père lui a toujours préféré son frère ainé, Alessandro. En effet, sans sa mère, Dario fait tache dans sa famille. Il est le fils Éclatant, alors que son père et son frère ont toujours été plus sombres et sérieux de nature, du type à réprimander les accès de plaisir de Dario, considérant cela comme étant "la plus totale frivolité".

▬ la caféine est sa drogue, et ne songez même pas à lui adresser la parole le matin s'il n'a pas eu DEUX cafés. Et pas des mauvais hein, ça ça le met de très mauvaise humeur, un café raté. Il n'ya pratiquement rien qui puisse le mettre en rogne, mais les cafés ratés ... n'en parlons plus.

▬ persevérant . moqueur . rêveur . charmeur . souriant . ironique . aimable . cynique . sans-gêne . courtois . amusant . éclatant . déroutant . extraverti . têtu . complexe . protecteur . tendre . vif . loquace . brillant . subtil . autonome . lettré . âme littéraire . perspicace . débrouillard . indépendant . claustrophobe . excellent . loyal

▬ quelque peu moqueur, il est rare de ne pas voir le jeune éditeur un sourire aux lèvres. En fait, même lorsqu'il ne sourit pas, ses yeux, bien que parfois sérieux, semblent sourire. Il a un air particulier, celui de quelqu'un qui serait le seul à connaître une excellente blague et qui rit de ce trésor secret.

▬ il aime véritablement sa fiancée, Angela. Ils sont ensemble depuis trois ans et filent le parfait amour, et bien que certains pépins soient arrivés en cours de route, personne n'a été surpris lorsqu'il lui a demandé sa main. Cependant, il n'ose formuler ce qu'il a ressenti vis-à-vis de cette princesse, dans le café, l'autre jour. Il lui a semblé revenir en arrière de trois ans, quand sa future femme l'insultait elle aussi dès la première rencontre. Pareil, mais en plus flamboyante, plus caractérielle, plus mordante, plus d'esprit de réplique.

▬ le jeune homme collectionne les cravates, outre les livres qui envahissent d'ailleurs son appartement. Il ne porte presque jamais la même, et en porte des plus extravagantes. Elle est rose? Paaaaaarfait. Que voulez-vous? Il est extravagant, le cher homme. Il aime paraître (et il se trouve qu'il paraît très bien en plus, alors...), et l'attention des gens lui est généralement scotchée, que demander de plus?

▬ ses cheveux. Que dire de ses cheveux? Ils sont en quelque sorte sa signature. Certains les trouvent beaucoup trop longs et le prient de les couper, mais il refuse. Strictement. Ils sont toujours décoiffés, ou lorsque coiffés ils sont coiffés n'importe comment, justement. C'est une masse extravagante brune aux reflets roux qui lui fait presque office de couronne, voire de chapeau. Et ses cheveux, il les adore.

▬ malgré une attitude souvent impertinente et des allures cavalières, le jeune homme est d'une grande profondeur. L'ironie et le cynisme dont il fait preuve ne sont pas des voiles ou des masques, mais plutôt des couches de sa personnalité qui en dissimulent d'autres.

Alcool ou Soft ? alcool.
Magazines ou Livres ? livres.
Blond(e)s ou Brun(e)s ? oulà. les deux?
Pizza ou Pâtes ? pizza.

infoplus ▬ ouvrez grand vos oreilles.

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Que pensez-vous de l'omerta ?

La loi du silence? On ne le questionne pas, donc il n’en pense rien. Dans l’esprit vif argent de Dario, planifier est une chose qu’il ne faut pas faire. Ainsi le seul plan qu’il ait est de se marier avec sa fiancée (logique). S’il se fait attraper, il y pensera. En attendant, il n’en pense rien. Sa loyauté ne sera véritablement mise à l’épreuve qu’à ce moment-là.


Que pensez-vous du pizzo ?

Pour l'instant il paie, et on lui fout la paix. Son établissement paie, et il n'est donc pas attaqué par ceux qu'il paie. Logique, tiens. Dario n'est pas particulièrement d'accord avec cette fichue règle. Mais après tout, one does what one can. Ce n'est pas qu'il n'a pas de principes, mais ... Bon, il est issu d'un milieu modeste et il s'est enfin séparé de sa famille (qui était pour lui un boulet) en réussissant bien dans la vie. Il est un des éditeurs principaux de la plus importante maison d'édition de la ville. On remet les priorités à leur place. Se nourrir d'abord, hein.

elle est folle. un peu, mais les meilleurs le sont. =)

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Spoiler:

five years ago: right back where we started from ▬ angela & ophelia

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Angela eut un bref aperçu d'un homme extrêmement gras (sûrement, ce n'était pas celui que son amie avait mentionné?) et d'un autre musclé mais qui paraissait petit à côté, puis une troisième silhouette s'encadra dans l'entrée, à contre-jour devant la lampe fixée sur le mur du couloir. Dario, eut-elle le temps de se rappeler. On l'appelle Dario. Le meilleur ami. Puis, elle ne put que le contempler.

Toute sa vie, Alcio Dario Maestriani avait eu cet effet sur autrui. Appuyé au mur d'une longue main dont on pouvait deviner la dextérité à distance, il se laissa aller nonchalamment contre l'embrasure et accepta le salut de quelques connaissances présentes dans l'établissement tout en les examinant les uns après les autres. Tandis que son regard perçant fouillait la salle à la recherche de celle qu'il venait voir, Angela fut à même, au bout d'un moment, d'isoler quelques unes de ses qualités: a silhouette puissante mais gracieuse, les pommettes hautes dans le visage souligné d'une mâchoire toute en angles, la bouche fine et expressive, pour l'instant languide et amusée, les yeux .... les yeux très clairs du jeune homme à l'expression cynique et moqueuse. Il était difficile de deviner son âge: à peu près le même que le mien, estima la jeune femme. Son regard d’aigle se posa sur sa voisine, et elle en ressentit un léger pincement de déception alors qu’elle le contemplait avançant d’un pas assuré vers son amie.

« Encore en retard, Maestriani », fit Ophelia en s’essayant à une moue déçue. Le sourire qui ornait déjà le visage amusé du jeune homme s’étira davantage. « Ah mais je serais en retard si toi aussi tu étais arrivée à l’heure. Mais tu n’arrives jamais à l’heure, seulement désespérément en avance, et donc tous les autres sont constamment en retard. » Son regard vert, qui s’était fait sérieux pour la forme, ne pouvait s’empêcher de pétiller joyeusement. Sa meilleure amie rit avant de l’attirer dans ses bras pour l’étouffer à moitié. « Tu ne devrais pas défier ton père comme tu le fais en ce moment, Diar’. C’est une raison bien trop triviale … » Le bel Italien se mit à rire. « Des conseils, encore? Déjà, pas même après le premier round? Rien ne te changera jamais, Ophelia. Il y a des raisons, des raisons… », continua-t-il sans préciser. Son amie la plus chère renifla d’un air dubitatif. « J’en doute », répliqua Ophelia en repoussant derrière son oreille une longue mèche de cheveux bruns. « Rien d’autre que la perversité et les vins du Sud. ». Dario lui sourit et fit un semblant de courbette en lui levant son verre. « Deux excellentes raisons », acquiesça-t-il en vidant le contenu de celui-ci. Ophelia vit Angela qui attendait patiemment, battant la mesure de la musique du menton et sirotant l’alcool qu’elle avait à la main. Avant qu’Ophelia n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit pour faire les présentations afin de limiter les potentiels dégâts dont elle savait son meilleur ami capable auprès d’une tierce partie, celui-ci vit la jeune femme qui se tenait discrètement aux côtés des deux amis, ne souhaitant pas interrompre leurs retrouvailles.

« Une pêche! Ophelia, tu m’as amené une pêche à croquer. » Il s’avança alors, dans l’éclat soudain jeté par les lumières sur la couronne formée par la masse quelque peu désordonnée de ses cheveux et, prenant la main d’Angela, s’inclina profondément pour y déposer un baiser. La jeune femme, que ni son caractère ni son milieu d’origine n’avaient prédisposée à supporter ce genre de comportement sans réagir, ne ménagea pas le bel homme, peu importe sa musculature, la beauté de ses cheveux, ou de ses yeux … ou de son sourire presque contrit d’amusement devant l’air furieux qu’elle lui présentait. « Êtes-vous toujours aussi grossier? » demanda-t-elle lorsqu’il se redressa. Il n’y avait aucune trace de chaleur dans sa voix et dans ses yeux. Cela n’arrêta qu’un instant Dario, qui répondit aimablement, et en souriant : « Presque toujours. J’ai cependant quelques qualités pour me racheter, bien que je n’arrive jamais à me rappeler lesquelles. » Ne jetant même pas un coup d’œil vers sa meilleure amie, il poursuivit. « Je parie qu’Ophelia est en train de secouer la tête derrière mon dos avec une tragique désapprobation. » Ce qui se trouvait être vrai. Il se retourna vers sa meilleure amie aux sourcils froncés. « Eh bien, dans ce cas, je suppose que je suis censé présenter des excuses, maintenant? » Il eut un sourire malicieux devant l’acquiescement mut d’Ophelia et se tourna de nouveau vers Angela.

« Je suis désolé. Le soleil, le vin, une longue journée de dur labeur. Vous êtes d’une beauté tout à fait extravagante et vous avez certainement eu à faire à pire que moi. Soyez magnanime. » C’était bien tiré, il fallait l’admettre. Angela, quelque peu surprise, se trouva seulement capable de hocher la tête. Sa réaction réussit à provoquer un autre sourire d’une sublime ironie. Elle rougit, irritée de nouveau. Quelques minutes plus tard, elle marchait pour revenir chez elle, seule. Ses avancées furieuses étaient démenties par la rougeur de ses joues et son sourire en coin, rêveur.

Ophelia soupira. « Ta conduite est détestable, Diar’, et tu le sais. » Dario leva les yeux au ciel. « Arrête-moi ça Ophelia, ne me pousse pas à bout. J’ai présenté des excuses, rends-moi justice. » Elle sourit et fit mine de le frapper sur le bras. « Je sais bien que tu ne marcheras jamais au pas, Diar’. Mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour toi. » Le regard qu’elle lui portait n’était plus agacé, ni même impatient. Il était d’une douceur infinie, pour cet être complexe qu’elle chérissait depuis toujours. Sourire en coin, il la prit par la taille et, mine de détendre l’atmosphère qui s’était soudain épaissie, il lui jeta un regard enjôleur. « Sais-tu, t’es pas mal toi non plus. Salut chérie, j’te paye un verre? »

plus tard, au téléphone.

OPHELIA – « T’es pas croyable. T’es une merde. J’en reviens pas. »
DARIO – « Doux sons dans mes Oreilles, qu’est-ce qui me vaut tous ces compliments? »
OPHELIA – « Tu l’as payée! Ça doit être ça! Ça peut seulement être ça!»
DARIO – « Oph’, je peux comprendre qu’après une heure je te manque, mais bordel … Il est 3 heures du matin, là. »
OPHELIA – « Elle veut savoir ton numéro de telephone. Angela. »
DARIO – « Bien sûr qu’elle veut le savoir. Tu lui diras de vérifier la poche droite de son blouson que je lui ai tendu avant qu’elle parte. »

now : i now declare you ... damned ▬ angela, ophelia (& virna)

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ANGELA - « L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt! Allez debout, paresseux. »
DARIO - « Hmmm. Le présent m'appartient déjà, tu sauras. Laisse-moi dormir encore quinze minutes, pour voir. »
ANGELA - « Quinze minutes? Ça va se quadrupler si je te laisse, Diar'... »
DARIO - « Normalement, non. Mais je faisais un rêve particulièrement plaisant, je veux aller le rejoindre. »
ANGELA - « Ah, tiens. Et qui donc te traitait si bien dans ton rêve pour que tu ne daignes t'occuper de ta fiancée? »
DARIO - « Toi. Avec de la nouvelle lingerie. Rouge, pour faire changement. »

Dario regarda sa fiancée d'un air légèrement goguenard et délicieusement sarcastique. Il savait bien que la jeune femme à la peau de satin avait une certaine fixation sur la lingerie noire. Exclusivement. Il ne s'en était jamais plaint, ayant après tout, pour elle, entrepris ce que tous croyaient impossible pour le séduisant jeune homme : une relation à long terme. Et de trois ans, en plus. Qu'elle était belle. C'était vrai: Angela portait particulièrement bien son nom : sa beauté était angélique. Surtout en cet instant, en contre-jour, debout devant la fenêtre, splendide dans la simple robe de chambre de son fiancé. L'éditeur l'attrapa avec douceur par le bras et, sourire gourmand au visage, l'attira vers lui afin de déposer sur ses lèvres douces comme la peau d'une pêche — elle était bien sa pêche à croquer, après tout - un tendre baiser. Un sourire s'épanouit sur les lèvres d'Angela, qui se lova contre lui, féline. Qu'il l'aimait, ce petit bout de femme au regard enjôleur. Il aimait tout d'elle, même ces grains de beauté contre la peau pâle de sa gorge dont elle se plaignait constamment, même ses pieds de géante, même son étourderie naturelle lorsqu'elle laissait tout traîner chez lui alors qu'elle avait un appartement à elle. D'ailleurs, haussant l'un de ses imposants sourcils, il accorda un regard à la pièce, autour. Sa voix était amusée.

DARIO - « Sais-tu, le fait que tu aies un appartement à toi me fascine. »
ANGELA - « Dario, on ne va pas revenir là-dessus... Tu sais que j'aime pouvoir avoir mon bordel d'artiste, à moi. C'est temporaire, tu le sais. Je croyais que ça ne te posait pas de problèmes, tu avais dit que ça t'arrangeait. Et puis, je passe le clair de mon temps ici de toute manière. »
DARIO - « Ce n'est pas ça. Je m'étonnais du fait que sur le sol, je vois davantage tes affaires que les miennes. »
ANGELA - « ...!! C'est pas de ma faute, tes livres prennent tout l'espace de rangement qu'il y a! Ça, ou tes cravates! »

La bouche fine, mais expressive du jeune homme s'étira en un sourire éclatant qu'il présenta à Angela, qui n'avait pas compris que son fiancé se moquait gentiment d'elle. Après tout, elle aurait bien pu faire ce qu'elle voulait, il aimait bien que ses affaires s'éparpillent partout, elles constituaient une espèce de présence quasi permanente qui lui donnait l'agréable impression de réellement habiter avec la superbe jeune femme. C'était l'avantage de la cohabitation sans les cheveux dans le drain de la douche, touuuuuuuus ses produits qui envahiraient sa sobre armoire de pharmacie, sa musique qu'il avait secrètement prise en grippe dès la première écoute... Chez elle, son matériel de peinture traînait partout. Et elle n'était pas particulièrement talentueuse, mais peindre rendait Angela heureuse, alors Dario l’encourageait énergiquement, car le fait de la voir aussi épanouie le remplissait de joie. La jeune femme, comprenant enfin sa bévue, fit mine d'écraser ses petits poings contre la puissante poitrine de son fiancé. Elle aurait dû s'y être habituée, avec le temps, après tout. L'univers de Dario était teinté d'une douce ironie, et, l'éditeur de 28 ans disposant d'un esprit vif et doué à la répartie, il ne pouvait s'empêcher de montrer celle-ci à sa future épouse. Et comme toujours, Angela essayait de montrer le peu d'esprit caractériel dont elle disposait.

ANGELA - « On se demande pourquoi je me donne la peine de rester avec quelqu'un qui se moque de moi! »
DARIO - « Parce que tu préfères être avec lui que sans lui. Et sans lui... tu reviendrais réparer ton immense erreur trop tard. Quelle tragédie. »

Et comme toujours, Dario lui répondait du tac au tac. Heureusement qu'elle s'y était habituée avec le temps, à ses répliques directes. Angela n'y voyait aucun inconvénient que parce qu'elle savait qu'ils s'aimaient tous deux et qu'elle ne le quitterait pas. La jeune femme l'aimait trop. Il était ainsi, il fallait l'avouer. Dario était l'incendie qui dormait sous les braises. Le jeune homme avait toujours le monopole du contrôle de la situation. Ç'avait toujours été ainsi, cette situation avait été instiguée par la nature, par son esprit vif argent qui le poussait à aller au-devant des désirs des autres pour satisfaire les siens. Or, les désirs tout comme l'autorité des autres avaient tendance à trouver leurs limites là où commençaient ceux de Dario. Incorrigible fin parleur à l'esprit vif, il ne laisserait jamais personne le changer. Pourtant, l'air attristé que lui présenta Angela le calma. Sur un ton d'excuse, il murmura à son oreille, comme une caresse.

DARIO - « Je suis désolé, Angela. Je ne marcherai jamais au pas. »

Elle leva les yeux vers lui. Après tout ce temps, elle ne savait toujours pas s'il était désolé de ce qu'il avait dit ou de ne jamais marcher au pas.

plus tard, en soirée, au téléphone.


OPHELIA - « … Eh oh, tu me dis quand même pas ça pendant que ta fiancée est aux toilettes, quand même?!! »
DARIO - « Non, elle peint chez elle. »
OPHELIA - « Aaaaaaah je savais que c’était trop beau pour durer. J’aurais dû la prévenir! »
DARIO - « MAIS! Je n’ai rien dit, Ophelia! Seulement que j’avais parlé –disons, que je me suis disputé- à une demoiselle dans un café! Qu’est-ce qu’il y a de si grave? »
OPHELIA - « Pas à moi, à d’autres, Diar’. Tu fais ce numéro de je-suis-un-idiot-lent-qui-comprend-pas à quelqu’un d’autre. Tu sais très bien de quoi je parle! Tu passes trop de temps à observer les gens autour et tes réactions autour d’eux pour ne pas comprendre, alors arête de me mentir! Tu te donnes la peine de m’appeler, dis-moi vraiment ce qu’il se passe, maintenant. »
DARIO - « Elle était belle. Des grands yeux bruns de biche et des jambes à damner un saint… »
OPHELIA - « Mais ce n’est pas ce qui t’a vraiment attiré, Diar’. Ta fiancée est un mannequin, tu n’as rien à redire de ce côté là. »
DARIO - « Elle était fougueuse. Caractérielle. Insupportable. Il y avait plus chez elle que les apparences l’indiquent, j’en suis certain. »
OPHELIA - « Et merde. »
DARIO - « Je sais. C’est la première fois qu’on me résiste. Pardon, la deuxième. »
OPHELIA - « La première, c’était Angela. Tu sais, ta fiancée mannequin blonde? Avec laquelle tu es depuis trois ans? Elle aussi elle t’avait d’abord résisté. »
DARIO - « Pas comme celle-ci, Ophelia. Pas comme celle-ci. »