Della crudeltà e pietà
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Della crudeltà e pietà :: Più tosto temuto che amato :: Si debbino misurare le forze di tutti i principati :: ▬ Di quelli che sono venuti al principato
 

 Armando • « The man who can't be moved »

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Armando Noschese
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Armando Noschese


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MessageSujet: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptyDim 21 Mar - 19:01
NOSCHESE; Armando
Armando • « The man who can't be moved » 2vah745 *
« Il faudrait essayer d'être heureux,
ne serait-ce que pour donner l'exemple. »


I. Vivre à en crever.
      Date et Lieu de Naissance ▬ 27 mai 1970, à Palerme, Sicile.
      Statut Marital ▬ Marié depuis 9 ans à Giuliana, père d'une petite fille de 4 ans, Nerina.
      Occupation ▬ Inspecteur à la criminelle.


    « THERE'S JUST TOO MUCH THAT TIME CANNOT ERASE. »


    1990, Syracuse

    « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée Susanna. »
    « Mais si. Ca va nous faire du bien. De sortir prendre l’air. »

    Armando posa son regard inquiet sur la jeune fille qui se levait déjà et étirait son corps mince et souple. Il le déporta ensuite sur le ciel bleu et ensoleillé de Syracuse. Elle n’avait pas tort. Il n’arriverait à rien en restant enfermé dans le petit appartement qu’ils louaient alors qu’une si belle journée s’offrait à eux. Une pause syndicale serait la bienvenue. Il soupira. Elle avait gagné une fois de plus. Les révisions des partiels de la semaine prochaine attendraient une heure ou deux. La délicate étudiante sautilla sur place avant qu’il ne l’attrape par la main et que la vieille porte de bois ne claque derrière eux.

    Le soleil caressait leur peau et réchauffait leur tête de cette légère brise de printemps. Les longues mèches blondes de Susanna caressaient avec délicatesse son visage et Armando avait du mal à en détacher ses yeux mordoré. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu’elle remarqua qu’elle était l’objet de son attention. Il l’attrapa par les mains et leurs doigts s’entremêlèrent tandis qu’elle l’interrogeait sur la raison de sa fascination. Son unique réponse fut son silence. Cela était bien suffisant.

    « Je t’admire. »

    L’étudiante roula des yeux vers le ciel et secoua négativement la tête. Cela faisait trois semaines qu’il le lui répétait mais elle continuait d’assurer que ce qu’elle avait fait n’avait rien d’exceptionnel et que tout le monde dans sa position aurait fait la même chose. C’était faux, bien évidemment. Ils n’étaient pas originaires de Syracuse mais ils savaient l’un comme l’autre comme cela fonctionnait ici bas. Le silence était de rigueur. Détourner le regard quand un crime était commis était la gymnastique locale. Ne pas témoigner était essentiel pour vivre. Mais Susanna, témoin improbable, ne l’avait pas entendu de cette oreille.

    « Et moi, je t’aime. »

    Elle avança son visage et déposa un baiser furtif sur ses lèvres avant de s’échapper à son emprise et de se rapprocher de la plage d’un pas enjoué et dansant. Armando l’observa quelques instants avant de la suivre, accélérant quelque peu l’allure. Le feu passa au vert derrière lui et les voitures démarrèrent à vive allure, faisant crisser leurs pneus sur l’asphalte bouillant. Il parvint à la rattraper et alors qu’il lui attrapait la main, plusieurs détonations se firent entendre. Les cris assourdis des passants autour d’eux. Le noir et le flou total de la panique. L’odeur de fumée qui lui étreignait la gorge. La douleur sourde de son coude en sang. Les larmes salés qui coulaient de ses yeux. La voiture d’un noir brillant qui pétaradait. Les yeux déjà vitreux de Susana.


    _________________________________________________



    « I LAY DOWN ON THE COLD GROWN AND I PRAY THAT SOMEONE PICKS ME UP. »


    2006, Syracuse.

    Une expiration. Un renouveau. La première bouffée d’air après un long coma. Du moins, c’était l’impression qu’il avait ressenti alors qu’il rouvrait les yeux dans un environnement inconnu et effrayant. Le noir l’entourait. La Terre tournait à une allure folle l’empêchant de se focaliser sur un détail de la pièce pour que cesse sa course folle. Finalement, il parvint à se focaliser sur un élément en hauteur. Un vase en terre cuite posé au dessus d’une armoire. Légèrement rosé et sur lequel trônait une sorte de rose ou pivoine peinte main. Il lui rappelait vaguement quelque chose mais le souvenir qui le titillait ne faisait qu’empirer la douleur apaisante qui enfermait son esprit. Progressivement, le tournis cessa mais pas le goût amer dans le fond de sa gorge ni la douleur lancinante et continue qui flirtait la surface de son crâne. Et il reconnût finalement les lieux. Il était chez lui. Chez eux, pensa-t-il lorsque finalement ses yeux se posèrent sur la silhouette de son épouse en face de lui. Installée dans le fauteuil, les bras croisés, le visage fermé, cela n’augurait rien de bon.

    Il se redressa, non sans mal en raison de ce tournis qui ne le quittait finalement pas et dont le point névralgique semblait se concentrer à l’arrière de la tête. Douloureux mais dans le même temps tellement réconfortant. Il remarqua qu’il venait de tâcher le canapé blanc de son sang. Il chercha la blessure située finalement sur son coude droit. Il l’observa quelques instants perplexe. Il s’était bien amoché mais il ne ressentait aucune douleur irradiant de cet endroit. Plus encore, il ne se rappelait pas comment il se l’était faite.

    « Tu t’es battu avec le serveur. »

    Il sursauta et porta la main à sa tête, grimaçant sous la douleur. Il maintint les yeux clos tandis qu’il se massait la tête et que des flashes lui revenaient. Elle garda heureusement le silence, le temps qu’il se redonne une constance et qu’il devine qu’il avait encore merdé sur toute la ligne. Combien de promesses gâchées ? Combien pour en finir toujours là ? Comment pouvait-elle encore le supporter et l’aimer après tout ce qu’il lui avait fait subir ?

    « Je te quitte. »

    Voilà, la réponse à ses interrogations. Il leva un regard désespéré sur elle. Il lui était inconcevable de la perdre. Même s’il s’y était préparé, même s’il savait que c’était la fin inéluctable et même s’il ne pouvait concevoir de vivre sans elle.

    « Si tu ne te fais pas soigner, je prend Nerina et nos affaires. »

    Miroir aux siennes, des larmes ourlaient le délicat regard azur que son épouse posait sur lui. Il ne voulait pas la faire souffrir. Il ne voulait pas les perdre. Il acquiesça de la tête et se laissa glisser au sol afin de finir à genoux devant Giulianna, reposant sa tête contre ses genoux, la serrant convulsément dans ses bras. Oui, il allait arrêter.


Dernière édition par Armando Noschese le Sam 27 Mar - 19:23, édité 5 fois
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Armando Noschese
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptyDim 21 Mar - 19:01
_________________________________________________


« SOMEHOW IT DOESN'T FEEL RIGHT. »


    2010, Syracuse.

    « Qu’est ce qu’on a ? »

    Armando pénétra les lieux et posa son regard sur le décor ravagé. Assurément, ce n’était pas du travail de pro mais un incendie criminel, c’était une chose de sûre. La question était de savoir pourquoi. Les raisons étaient multiples dans les bas quartiers comme celui-ci. Cela pouvait-être pour toucher l’argent de l’assurance.

    « Le propriétaire ? »
    « Il était en voyage à Palerme pour le mariage de sa nièce. »

    Armando soupira tandis qu’il faisait le tour de l’appartement réduit pratiquement en cendres. Une partie des meubles étaient à moitié calcinés et les souvenirs s’étaient sans doute envolés à tout jamais. Au vu de la qualité du bois qu’il pris entre ses doigts et se brisa comme du sucre glacé, ce n’était pas pour dissimuler un vol quelconque. Il continua son tour d’inspection et s’approcha de la fenêtre. La vue était agréable. Il pouvait deviner la mer au-delà des toits des immeubles voisins mais dès qu’il baissait le regard sur la rue en bas, il se rendait compte de la disparité flagrante.

    « Des blessés ? »
    « Léger. Le locataire du dessus a été intoxiqué mais il a pu rapidement être évacué. Quelques brûlures superficielles mais rien de grave. »

    Ce n’était pas pour tuer. Il se pencha et posa sa main sur la moquette salie et qui n’avait été touchée qu’en partie par les flammes voraces.

    « Tu crois que la Famille est impliquée ? »
    « Qui sait ? Ca pourrait tout aussi bien être une fraude, une vengeance amoureuse ou l’œuvre d’un pyromane. »

    Il adressa un coup d’œil à son collègue de travail et meilleur ami. Ils avaient fait l’école de police ensemble. Ils ne se quittaient plus depuis et tout deux avaient demandé leur affectation à Syracuse. Pour des raisons différentes toutefois.

    « Ou comment bien débuter la semaine. »



II. Ces petits trucs qui font que nous sommes ce que nous sommes.
    ▬ Ancien alcoolique, son addiction à l'alcool a failli lui coûter son mariage. Inscrit désormais aux alcooliques anonymes, il résiste à la tentation avec conviction grâce au soutien de son parrain et de son épouse. Cette dernière l'a toutefois prévenu : s'il recommence, elle le quitte.
    ▬ Véritable papa poule, sa fille est l'amour de sa vie.
    ▬ Bourreau du travail, dès qu'il y a un souci dans sa vie personnelle, il se réfugie dedans.
    ▬ Extrêmement intelligent, il souffre d'inhibition latente. En regardant un objet, au lieu de s'en tenir au premier aspect visuel, il analyse tout, prend en compte chaque détail.
    ▬ Il n'a jamais oublié Susanna et est constamment hanté par son fantôme.
    ▬ Profondément épris de son épouse, et sûrs de leur amour, ils s'échangent des mots de haine à la place de mots d'amour. Ce qui a tendance à décontenancer leurs proches.
    ▬ Pour lui, la fin justifie les moyens et il est capable de toutes les actions pour obtenir un suspect et l'arrêter. Même les plus illégales.
    ▬ Il possède un labrador crème nommé Coyote. A l'origine, il s'agit du chien de Nerina mais elle estime qu'il est plus amusant de jouer avec que de s'en occuper.
    ▬ A son mariage, il a surpris son épouse en apprenant la chorégraphie de la danse de Dirty Dancing, se révélant meilleur danseur que l'ensemble de l'assistance l'aurait cru.
    ▬ Son plus grand rêve serait d'escalader l'Himalaya.

      Alcool ou Soft ? Soft.
      Magazines ou Livres ? Livres.
      Blond(e)s ou Brun(e)s ? Blondes.
      Pizza ou Pâtes ? Pâtes.


Dernière édition par Armando Noschese le Sam 27 Mar - 19:29, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptyDim 21 Mar - 19:02
III. Être un libre-penseur.
    Que pensez-vous de l'omerta ?
      Frustrant. C'est la premier mot qui me vient à l'esprit lorsqu'on me demande un avis sur cette loi du silence. Comment les citoyens peuvent-ils accepter de garder sous silence une telle ignominie ? Comment peuvent-ils fermer les yeux en toute conscience et refuser de communiquer la vérité à qui de droit ? N'ont-ils pas une famille ? des amis ? un amour ? pour qui ils donneraient leur vie ? Se taire, c'est risquer la vie des êtres aimés. Ce n'est pas parler qui les met en danger. C'est l'indifférence de l'humanité. Ce sont leurs propres mensonges. Si cela devait m'arriver à mon tour, je ferai comme elle. Je parlerai.


    Que pensez-vous du pizzo ?
      Pathétique. De tout point de vue. Payer pour être protéger d'une menace illusoire, quel est l'intérêt ? J'admire ceux qui veulent s'élever contre cette pratique ancestrale et je les encourage à le faire, même si je les retrouve bien souvent dans le cadre de mes fonctions professionnelles. Tant que la majorité se tait et qu'elle ne se révolte pas, l'oppression, la menace et la peur perdureront. Et quant à la mafia, s'ils étaient un minimum intelligents comme ils le prétendent, ils trouveraient un autre moyen. Plus honnête, plus recherché. Mais l'intelligence, la réflexion et le courage ne sont visiblement leur fort.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptyMar 23 Mar - 23:05
HO BON SANG Comment t'assures chaussure !
C'est Shakespeare Armando • « The man who can't be moved » 288505
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptyMer 24 Mar - 19:44
Shakespeare Shocked Armando • « The man who can't be moved » 288505 !
Bienvenue parmi nous !
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Armando Noschese
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptyMer 24 Mar - 23:28
Laughing Le pauvre, l'image du poète le suivra jusqu'à la fin de sa carrière.
Merci Pulp, j'aime prendre des avatars que personne ne prend. Et surtout, il est si talentueux. Je comprend pas les gens. En plus, j'ai appris qu'il avait un jumeau. C'est bon ça en sachant que Joseph est marié et vient de devenir papa. What a Face
Merci Emma.
William remporte l'adhésion ? Razz
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptyMer 24 Mar - 23:43
JOSEPHHH.
C'est vrai que c'est son plus grand film, mais moi je l'aime bien dans feu de glace. I love you
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptyVen 26 Mar - 12:25
Bah oui mais faut dire qu'il était marquant dans ce film donc c'est normal qu'on le retienne !
Il a joué dans Stalingrad aussi sauf qu'il est devenu méchant par jalousie XD Bouh
Tu as raison de prendre d'autres avatars, ça change un peu I love you
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptySam 27 Mar - 19:31
Feu de Glace. I love you Une tuerie. Ayé, j'ai envie de le revoir.
Pour ma part, le film qui m'a le plus marqué et que je regarde en boucle, c'est Elizabeth avec Cate Blanchett. Il est ... parfait dedans.
J'ai vu Stalingrad une fois. J'ai pas compris Rachel Weisz sur ce coup là. Laughing

Mmmmh, aurai-je l'outrecuidance de m'autovalider ?
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Anton Cipriani
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » EmptySam 27 Mar - 21:11
Fais toi plaisir. Razz
J'aime ta présa. Le personnage est vraiment chouette. <3
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MessageSujet: Re: Armando • « The man who can't be moved »   Armando • « The man who can't be moved » Empty
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Armando • « The man who can't be moved »
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